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Marie-Eve Proulx : le premier ministre fait toujours confiance

Le premier ministre François Legault a commenté l’article du Journal de Québec faisant état d’une plainte au Tribunal administratif du travail contre la députée et candidate de la CAQ dans Côte-du-Sud Marie-Eve Proulx. Il dit faire toujours confiance à sa candidate dans ce dossier.

«La personne qui a porté plainte avait déjà porté plainte à l’Assemblée nationale et sa plainte n’avait pas été retenue. Actuellement j’ai toute ma confiance envers Marie-Eve Proulx», a dit François Legault.

Du côté du bureau de Mme Proulx, à qui nous avons demandé une réaction, on nous a indiqué qu’elle ne ferait pas de déclaration pour l’instant.

Rappel

Selon des documents obtenus par le Journal de Québec, l’ancienne attachée politique de la députée de Côte-du-Sud Marie-Eve Proulx a déposé une plainte pour harcèlement psychologique au Tribunal administratif du travail. Il s’agit d’une deuxième plainte formelle à son endroit.

Laetitia Canova a travaillé auprès de la caquiste à partir de septembre 2019, précise le Journal. Son congédiement officiel remonterait au 26 juillet 2021. La plainte a été déposée en août 2021. Mme Canova conteste aussi son congédiement.

Précisons que les reproches allégués seraient aussi survenus après que Mme Proulx ait perdu son poste de ministre déléguée en mai 2021. À ce moment, les reproches envers elles étaient nombreux. Le premier ministre François Legault avait dit que son équipe allait «suivre de près la situation».

Pour les partis d’opposition, Marie-Eve Proulx ne devrait plus être la candidate de la CAQ.

«C’est une question de valeurs, une question de principe. On est en 2022. Ce genre de comportements n’a plus sa place. Et François Legault continue de tolérer ce genre de comportements là. En acceptant d’avoir des candidats comme ceux-là, François Legault cautionne ça et envoie un très mauvais message à la population en général, mais aussi à notre jeunesse», a dit Dominique Anglade, chef du Parti libéral.

Pour Québec Solidaire, c’est tolérance zéro également. «C’est certain que pour nous c’est très grave. Les travailleurs et les travailleuses méritent d’évoluer dans un milieu avec un climat sain», d’indiquer Gabrielle Arquin, attachée de presse.