La députée de Côte-du-Sud Marie-Eve Proulx a réuni plusieurs acteurs autour d’un même sujet : l’éducation agricole et animale dans la région. Le but : être plus proactif, saisir des occasions, pour éviter que tout se dégrade.
La bougie d’allumage est l’insatisfaction du milieu à ce que la médecine vétérinaire en région se fasse à Rimouski plutôt que La Pocatière. Jusqu’ici, dit Marie-Eve Proulx, ce n’est pas un sujet préoccupant qui lui avait été rapporté. Sentant qu’il était temps que tout le monde se parle, elle a initié cette première rencontre tenue mercredi dernier.
«J’ai vu qu’il y avait beaucoup de frustrations concernant tout ce qui se passait avec la médecine vétérinaire. Je trouve que notre région manquait de proactivité. On est un pôle au Québec, mais ça se dégrade ces dernières années et je ne veux pas laisser cela aller», a confié la députée Marie-Eve Proulx.
Gervais Darisse (maire de Saint-André), Rosaire Ouellet (maire de Sainte-Anne-de-La-Pocatière), Nancy St-Pierre (mairesse de Saint-Joseph-de-Kamouraska), Vincent Bérubé (maire de La Pocatière), Normand Caron (maire de Saint-Jean-Port-Joli), Marie-Claude Deschênes (directrice générale du Cégep de La Pocatière), Aisha Issa (directrice générale de l’ITAQ), Bernard Labrie (administrateur de l’UPA de Kamouraska), Nathalie Lemieux (1ere vice-présidente de l’UPA Bas-St-Laurent), Mylène Bourque (présidente du Syndicat de l’UPA Kamouraska) et Julie Gagnon (2e vice-présidente de l’UPA du Bas-St-Laurent) ont donc discuté en long et large de la question et pas seulement de la médecine vétérinaire.
«Les discussions ont été très larges, par exemple les formations potentielles, ce qui se fait à l’ITAQ, ce qui ne se fait pas dans la région, ç’a été très constructif. Évidemment, il y aura un lien à faire avec la médecine vétérinaire à Rimouski. Tout ça va se placer dans les prochaines semaines», ajoute-t-elle.
Le rôle de la députée sera d’animer le comité et porter tout ce qui touche le gouvernement. Une prochaine rencontre aura lieu dans deux semaines, pour cibler ce qui a été discuté.
Le comité a pour objectif d’établir une vision, de cibler les possibilités et de déterminer des actions concrètes afin de mieux positionner la région en matière d’éducation agricole et animale.
Précisons qu’en entrevue, Mme Proulx a indiqué qu’elle commenterait ultimement la plainte supplémentaire envers elle pour harcèlement psychologique venant d’une ex-employée, histoire rapportée dans le Journal de Québec au courant de la semaine. Elle a indiqué que ce n’était pas possible pour le moment.