Dans un communiqué où les détails ne pleuvent pas, l’Institut de technologie agroalimentaire du Québec (ITAQ) affirme qu’il y aura une collaboration avec la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal permettant l’utilisation des infrastructures de La Pocatière pour la phase de transition et d’implantation du programme décentralisé de formation en médecine vétérinaire à l’Université du Québec à Rimouski (UQAR).
Questionné pour donner plus d’informations sur le sens de cette collaboration et l’impact possible à La Pocatière, la conseillère en communication de l’ITAQ Cynthia Bessette a répondu que « l’ITAQ fera partie de l’analyse de l’implantation. Quand nos travaux avec la Faculté de médecine vétérinaire seront plus avancés, nous vous informerons des détails publics, s’il y a lieu », écrit-elle.
L’ITAQ ajoute aussi que dans ce contexte, il prévoit le lancement de plusieurs appels d’offres afin de se doter de ressources spécialisées qui permettront à l’organisme de mettre en œuvre des projets innovants prévus à son plan de maintien et de nouvelles infrastructures, spécifiquement à La Pocatière.
Ce dossier hautement politisé fait grand bruit depuis quelques mois. Des élus régionaux et la Chambre de commerce de Kamouraska-L’Islet ont organisé une marche populaire le 11 septembre pour démontrer que la médecine vétérinaire devrait se donner à La Pocatière et non à Rimouski.
Dans une étude d’opportunité, on peut lire le désir de former des médecins vétérinaires en région et que l’UQAR est l’option retenue. L’ITAQ de La Pocatière, qui compte une longue tradition d’enseignement agricole, ne serait utilisé que pour la portion équine, en raison de ses installations.
Impossible pour le moment d’en savoir plus sur la teneur de cette nouvelle collaboration.
Concernant la marche populaire, tout comme le Cégep de La Pocatière, l’ITAQ n’enverra pas de représentants.