84 jeunes de l’extérieur de la région ont reçu des bourses d’importance — 7500 $ par année — pour avoir choisi de suivre leur formation au Cégep de La Pocatière.
Pour obtenir la bourse, l’étudiant devait habiter à plus de 60 kilomètres de La Pocatière, et surtout son programme d’étude ne devait pas être offert dans un cégep de sa région.
Un nouveau programme gouvernemental, les bourses Parcours, est venu remplacer le programme de mobilité interrégional dont le Cégep de La Pocatière faisait déjà la promotion. Toutefois, certaines régions ont déploré ne pas avoir assez d’argent pour répondre à la demande. D’autres ont annoncé les conditions tardivement, parce que le programme lui-même a été annoncé à la fin de l’année dernière.
Pour La Pocatière, 84 bourses ont été octroyées cette année. « Ce ne sont pas tous les étudiants qui ont pu en avoir une, mais presque tous ceux qui ont fait une demande et qui étaient admissibles l’ont reçue. Les refus étaient liés au fait que les conditions du ministère n’étaient pas respectées », d’indiquer Frédéric Busseau, des communications au Cégep.
Pour faire la transition, les bourses ont été attribuées en fonction de l’ancien programme de mobilité, et la liste d’attente a été éliminée. Puis, à partir de juin, les inscriptions ont été rouvertes pour permettre d’attribuer les bourses qui restaient.
Pour les prochaines années, s’il y avait trop de demandes au premier tour, un tirage au sort serait effectué à travers les élèves qui demandent une bourse. « Il s’agit de bourses qui seront réparties dans tous les programmes d’études du Cégep et de ses deux centres d’études, à l’exception de Tremplin DEC, et elles devraient nous donner un bon coup de pouce à long terme en matière de recrutement d’étudiants », estime Frédéric Busseau.
Le Cégep de La Pocatière offre aussi des bourses qui permettent de payer les frais de résidence. Celles-ci s’appliquent aux étudiants inscrits à certains programmes comme santé animale, bioécologie, soins infirmiers, etc. Il existe aussi les bourses Perspectives pour les jeunes qui participent à un programme ciblé comme étant en manque aigu de main-d’œuvre par le gouvernement.