Virus dans la région : Les indicateurs sont à la hausse

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Les virus respiratoires frappent de plein fouet le Bas-Saint-Laurent, quelques semaines après les drapeaux rouges brandis dans la région de Montréal.

Comme c’est toujours le cas, la circulation des virus dans l’Est-du-Québec s’accentue quelques jours ou quelques semaines après les grands centres. Présentement, c’est un automne jamais vu en matière de circulation de virus, selon la Santé publique régionale.

« On voit de la COVID, de l’influenza et des virus respiratoires. On pense malheureusement que ça va juste s’accroître, car on est souvent en décalage avec le reste de la province. Dans nos urgences, c’est très achalandé, mais ça ne déborde pas comme ce qui se vit à Montréal », confirme Gilles Turmel du CISSS du Bas-Saint-Laurent.

Quelques indicateurs sont à la hausse aussi concernant la COVID. En date du 14 décembre, 111 employés étaient retirés du travail, dont 64 atteints de la maladie. Ce nombre se chiffrait plutôt autour de 50 ces derniers jours. Aussi, les hospitalisations en raison de la maladie ont augmenté, soit 28 en date de jeudi, pour toute la région du Bas-Saint-Laurent. « La bonne nouvelle c’est qu’il y a peu de gens aux soins intensifs », poursuit Gilles Turmel.

Temps des Fêtes

En après-midi, le directeur de la Santé publique Luc Boileau a fait le point en prévision du réveillon des Fêtes dans 10 jours. La Santé publique n’obligera pas de mesures pour Noël, mais recommande de nouveau la prudence. « Si vous êtes malade, vous restez à la maison et évitez les contacts avec les autres, évitez les fêtes de famille. Si on a la COVID, on ne va pas au réveillon », a-t-il ajouté.

Il a aussi précisé que le Québec était en plein cœur d’une saison grippale, une situation qui survient plus tôt qu’à l’habitude. « Des indices nous indiquent que le pic pourrait être atteint, mais nous ne sommes pas en diminution », a dit le Dr Boileau.

La COVID-19 demeure le virus qui préoccupe plus, car il conduit à plus d’hospitalisation et plus de mortalité. Si on estime que la majorité des Québécois jusqu’à 60 ans a déjà eu la COVID, ce taux serait plutôt de 60 % chez les 60 ans et plus.