Si les nouvelles sont positives, La Pocatière pourrait mettre en place des vélos électriques en libre-service dès l’été 2023. Le conseil municipal a soumis une demande de subvention pour ce projet auprès du Programme d’aide financière au développement des transports actifs dans les périmètres urbains (TAPU). La Ville espère une réponse d’ici le printemps.
Cédrick Gagnon, directeur général de la Ville de La Pocatière, dit avoir été charmé par les vélos électriques libre-service quand il les a essayés au Saguenay. « Je trouvais le fonctionnement vraiment génial, avec les téléphones cellulaires, les codes QR, la combinaison aux cartes de transport d’autobus », se souvient-il. Quand il a su qu’une aide financière gouvernementale était annoncée pour ce type de projet, il en a fait part au conseil municipal, qui s’est montré favorable à l’idée.
Selon le directeur général, une étude de prix portant sur le projet aurait permis de confirmer qu’il s’agissait d’un coût « raisonnable ». En entrevue téléphonique, M. Gagnon estimait que ceux-ci seraient d’approximativement 120 000 $, incluant la subvention. La Ville aurait à débourser la moitié de la somme, donc environ 60 000 $. Ce prix « modéré » serait transmis aux usagers pour qui l’utilisation des vélos coûterait « des pinottes ».
Accessibilité
En offrant des vélos électriques aux personnes circulant dans La Pocatière, la Ville espère encourager le transport actif et la réduction de l’utilisation de la voiture. M. Gagnon est particulièrement préoccupé par l’accessibilité de La Pocatière à partir de la Maison du Kamouraska, située au bas de la très abrupte Côte du Collège à l’entrée de la ville. Si le projet va de l’avant, une des stations y sera installée.
Les trois autres stations prévues seraient installées au Centre Bombardier, à l’Institut de technologie agroalimentaire et au Centre La Pocatière.
