Conservation des milieux humides : Lancement de la deuxième phase d’un projet volontaire dans L’Islet

Milieu humide. Photo : Courtoisie

L’Association forestière des deux rives (AF2R), en collaboration avec l’Organisme des bassins versants (OBV) de la Côte-du-Sud, lance la seconde phase de son projet de conservation volontaire de milieux humides d’intérêt dans le bassin versant de la rivière Trois-Saumons, dans la MRC de L’Islet.

Le projet a comme objectif de sensibiliser des propriétaires privés à l’importance de la conservation des milieux humides pour le maintien de la biodiversité et de la qualité de l’eau. Plus spécifiquement, il vise aussi la protection des habitats fauniques et floristiques, ainsi que le maintien de l’intégrité de ces écosystèmes et de leurs affluents.

Lors de la première phase du projet, ce sont 172 hectares de milieux humides qui ont été caractérisés comprenant entre autres une cédrière humide, des marécages, des tourbières ombrotrophes et minérotrophes, des marais ainsi que des étangs vernaux.

De plus, les inventaires floristiques des terrains ont permis de recenser au-dessus de 80 espèces différentes. Cette phase a permis de joindre neuf propriétaires de la région, dont sept ayant signé une entente de conservation volontaire. Ceci représente environ 170 hectares de milieux humides protégés.

Le bassin de la rivière Trois-Saumons interpellé

Tous les propriétaires des municipalités de Saint-Jean-Port-Joli, Saint-Aubert et Saint-Damase-de-L’Islet possédant un milieu humide sur leur terre sont invités à communiquer avec la responsable du projet.

Toutefois, les milieux humides présentant un plus grand intérêt écologique sont ceux qui seront priorisés dans le cadre de ce projet. L’objectif est de joindre dix propriétaires qui désirent protéger leur milieu humide ou qui souhaitent simplement en apprendre un peu plus sur ces écosystèmes très diversifiés.

Une caractérisation gratuite, consistant en la réalisation d’inventaires biologiques de leur milieu humide, sera effectuée chez les propriétaires acceptant de participer au projet.

Par la suite, un cahier personnalisé leur sera remis, comprenant notamment les données biologiques recueillies ainsi que des recommandations de protection, de conservation, d’aménagement ou de restauration.

Ce cahier leur permettra d’améliorer leurs connaissances en vue de protéger l’intégrité écologique de leur milieu tout en préservant les services environnementaux et économiques qu’ils leur rendent.

En contrepartie, les participants seront invités à signer une entente de conservation volontaire de leur milieu humide d’intérêt.

Cette entente constitue une déclaration d’intention — engagement moral seulement — d’un propriétaire par laquelle il manifeste le souhait et l’intérêt de conserver les attraits naturels de sa propriété. Cette entente est donc basée sur la bonne volonté du propriétaire et n’affecte aucunement le droit foncier de ce dernier.

Source : Association forestière des deux rives