Après un an et demi d’attente, Le Comptoir gourmand reprend du service. Jadis installée à Kamouraska, l’entreprise familiale a maintenant pignon sur rue sur le boulevard Hébert à Saint-Pascal, augmentant par le fait même sa superficie, son offre en produits et son nombre d’employés.
Caroline Cyr est copropriétaire du Comptoir gourmand avec ses deux enfants, Bianca Cyr et Xavier Frève. De 2017 à 2021, l’entreprise était installée dans l’ancien Pizza Mag de Kamouraska. Le succès a été tel que la petitesse et l’emplacement du bâtiment sont devenus problématiques.
« Notre espace de travail ne suffisait plus, et il n’y avait pas de possibilité pour nous d’agrandir. On a vendu en décembre 2021, mais pas de gaieté de cœur », se rappelle la matriarche.
La famille cherchait depuis un nouvel endroit où s’installer à Saint-Pascal. D’une construction neuve à l’achat d’un bâtiment, plusieurs options ont été évaluées avant qu’une occasion se présente pour une location, il y a à peine quelques mois.
« Autant tout ce qu’on essayait ne fonctionnait pas, au point où on se disait qu’on allait abandonner, autant quand tout s’est mis à débloquer, tout a déboulé », a ajouté Bianca Cyr.
L’ouverture officielle s’est déroulée le 30 juin au 625, boulevard Hébert à Saint-Pascal. La veille, lors de l’inauguration des locaux, les convives ont pu découvrir une cuisine deux fois plus grande, un espace salle à manger, une grande terrasse, un coin marché avec un vaste inventaire de produits régionaux, et un comptoir sandwicherie également plus spacieux qu’à Kamouraska.
Ayant les moyens de ses ambitions, Le Comptoir gourmand ambitionne maintenant d’ouvrir sa salle à manger à l’année, ce qui n’était pas le cas à Kamouraska. Huit personnes sont désormais à l’emploi de l’entreprise, en plus de Caroline et Bianca. La même formule qui a fait la renommée de l’enseigne à Kamouraska — café, pâtisserie, lunch — est offerte à Saint-Pascal. Le service de traiteur pour entreprises ou événements corporatifs reprendra quant à lui à l’automne.
« On y va une étape à la fois pour bien repartir. On veut faire un bon tour de roue (un an) avant de voir les ajustements à apporter », concluent Caroline et Bianca.