La Pocatière : Des champs qui valent le détour

Grand labyrinthe Kamouraska. Photos : Facebook Grand labyrinthe Kamouraska

La Ville de La Pocatière aime vanter son riche passé agricole, qui s’exprime encore aujourd’hui par la présence de l’un des deux seuls campus de l’Institut de technologie agroalimentaire du Québec. Dans ce contexte, il n’est pas surprenant que les champs cultivés dans sa périphérie servent autant à nourrir qu’à embellir ses alentours, sinon même à divertir les gens de passage.

Le Grand labyrinthe Kamouraska

Depuis 2014, Luc Pelletier propose aux gens de la région et aux touristes un grand labyrinthe dans un champ de maïs en périphérie de La Pocatière. La formule a eu tôt fait de s’imposer comme une activité incontournable, elle qui a accueilli 106 000 visiteurs depuis 2014, à l’exception de 2020 et 2021 où aucun labyrinthe n’a été conçu en raison de la COVID-19.

L’an dernier, le Grand labyrinthe Kamouraska a déménagé dans un champ encore plus accessible et plus visible, entre la route 132 et l’autoroute 20 à La Pocatière. Le promoteur Luc Pelletier récidive au même endroit cette année, et promet un labyrinthe encore plus grand que celui de l’an dernier, qui atteignait les 266 106 m2 et qui lui a permis d’être inscrit sur le site des records Guinness. « L’an dernier, le labyrinthe débutait au milieu du champ. Cette année, je rapproche l’entrée de la route 132 », a-t-il confirmé.

L’ouverture du Grand labyrinthe Kamouraska s’annonce pour les vacances de la construction. Comme les années précédentes, Luc Pelletier envisage de le faire par sections, de sorte que c’est autour du mois de septembre qu’il aurait atteint sa superficie maximale. « C’est pourquoi je suggère aux gens de prendre un laissez-passer saisonnier, et de venir faire le labyrinthe par parties. De toute manière, la bouchée est trop grande en une seule fois », poursuit-il.

Plus de détails à kamouraska.com.

Les tournesols de la ferme Le Pré Rieur

À environ un kilomètre plus à l’ouest du Grand labyrinthe Kamouraska, sur la route 132, la ferme Le Pré Rieur de Saint-Jean-Port-Joli cultive chaque année 250 000 plants de tournesols sur une terre allant de neuf à dix acres, en collaboration avec la Ferme-école Lapokita. Ces plants servent depuis 2016 à la production de son huile de tournesol oléique biologique, dont la production avoisine les 30 000 L annuellement.

Ce champ de tournesols, à son plus beau lors de la floraison qui se déroule en août, est devenu depuis quelques années une attraction touristique à moindre coût que la Ville de La Pocatière a su exploiter à son avantage. Devant un nombre grandissant de gens qui prenaient la peine de s’y arrêter pour se prendre en égoportrait, la Ville installe désormais un gigantesque cadre grandeur nature à son effigie, où les passants sont invités à se faire photographier avec le champ en arrière-plan, avant de partager leurs clichés sur les médias sociaux.

Si la ferme Le Pré Rieur a depuis multiplié ses sites de culture à Sainte-Louise, Saint-Roch-des-Aulnaies, Lévis, et même dans la région de Lotbinière — on n’atteint pas 30 000 L avec un seul champ! —, son propriétaire Daniel Dubé avoue être particulièrement fier du champ pocatois, qui apporte chaque année une visibilité inouïe à son produit. Pour les curieux qui aimeraient découvrir son huile de tournesol, cette dernière est d’ailleurs disponible en différents formats dans pratiquement tous les marchés d’alimentation de Kamouraska-L’Islet, et partout au Québec.

Plus d’informations à leprerieur.com.

Grand labyrinthe Kamouraska. Photos : Facebook Grand labyrinthe Kamouraska
Le champ de tournesols à La Pocatière. Photos : Maxime Paradis
Le champ de tournesols à La Pocatière. Photos : Maxime Paradis