Dans un article de La Presse datant du 12 septembre dernier, on constatait que les cégépiens justifient de plus en plus leurs absences de manière désinvolte, ce qui inquiète les formateurs qui perdent ainsi le moyen de pénaliser les élèves absents. Les enseignants en concevraient une forme de désespoir, puisqu’il y a plusieurs chaises vides dans leur classe alors que ça ne devrait pas être le cas.
Que ce soit pour des raisons de travail, d’épicerie à faire, de manque de sommeil ou bien de sortie au spa, les raisons invoquées pour ne pas se présenter en classe seraient devenues légion dans le réseau des cégeps du Québec.
Qui plus est, certains cégépiens commenceraient leur session quelques semaines après le premier cours, tandis que d’autres, lorsqu’ils sont en classe, partent avant la fin du cours, ou demandent d’obtenir leur examen final avant tout le monde afin de partir en voyage.
Questionné par Le Placoteux sur cette nouvelle problématique, le Service des communications du Cégep de La Pocatière a déclaré qu’il s’agissait effectivement d’un sujet d’actualité, mais que pour le début de l’actuelle session, il n’y avait rien d’inaccoutumé pour leur institution d’enseignement.
« En ce qui nous concerne au Cégep de La Pocatière, il y a bien sûr des absences non motivées dans le cours, puisque les étudiants s’absentent pour plusieurs raisons. Toutefois, cette année, on ne constate rien d’exceptionnel, et rien de plus significatif que par les années passées », a expliqué Frédéric Busseau, coordonnateur du Service des communications et du développement des effectifs étudiants.
La gestion des absences, rappelons-le, diffère d’un cégep à l’autre et d’un département à l’autre, et le Cégep de La Pocatière s’appuie toujours sur sa politique interne d’évaluation des apprentissages concernant lesdites absences.
Cégep de La Pocatière. Photo : Maxime Paradis