Réfection de la 4e Avenue Painchaud : La Pocatière vise toujours 2024

Vue sur la 4e Avenue Painchaud en direction du collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière. Photo : Maxime Paradis

L’échéancier n’a pas changé pour la Ville de La Pocatière. L’été 2024 est toujours le moment privilégié pour procéder à la réfection de la 4e Avenue Painchaud, sa principale artère commerciale.

En novembre 2022, la Ville procédait à une consultation publique au Centre Bombardier, où la participation citoyenne avait permis de confirmer ses orientations concernant le sens unique, l’élargissement des trottoirs et l’aménagement général de la rue. À partir des quelques critiques formulées, notamment celles concernant les stationnements pour personnes à mobilité réduite, la Ville de La Pocatière a depuis mis en place un projet pilote face à l’Arc-en-ciel du cœur du Kamouraska, à l’intersection de la 3e Rue Fraser.

Selon le maire Vincent Bérubé, l’expérience confirme jusqu’à présent que le modèle sera répété à d’autres endroits sur la future 4e Avenue Painchaud.

« Nous sommes aussi en discussion avec des propriétaires privés pour rendre des stationnements publics, puisque certains disparaîtront sur la rue avec le réaménagement », a-t-il ajouté.

La Ville procédera dans la foulée au réaménagement du stationnement de la cathédrale Sainte-Anne-de-la-Pocatière qui dans le cadre de la nouvelle rue deviendra un stationnement public. Une dépense de 10 100 $ a été autorisée récemment pour procéder à l’embauche de la firme Duo Design qui doit réaliser des perspectives en 3D et des présentations publiques pour cette portion du projet.

« On ne reviendra pas en arrière, nous allons de l’avant avec l’ensemble de notre proposition [rue et stationnement] », a déclaré Vincent Bérubé, qui précise que peu de modifications ont été apportées aux plans originaux depuis la consultation de l’an dernier.

Le réaménagement de la 4e Avenue Painchaud, qui inclut au passage la réfection du réseau d’aqueduc et d’égout, est évalué de façon préliminaire à 3 M$. La facture pourrait toutefois gonfler à 4 ou 5 M$ s’il y a dépassements de coûts, de l’avis du maire. « On pourrait aussi être surpris, la nouvelle rue dans le secteur Du Verger nous a coûté beaucoup moins cher qu’anticipé », poursuit-il.

La Ville de La Pocatière espère absorber 75 % des coûts par le biais de subventions, notamment le Programme de la taxe sur l’essence et de la contribution du Québec. Si tout va bien, l’appel d’offres pour la réfection de la rue serait lancé au plus tard en février prochain.