En raison de la hausse des virus respiratoires et des journées de grève passées et anticipées, le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) a tenu à informer la population qu’il se pouvait qu’au cours des prochains jours et des prochaines semaines, les délais d’attente pour accéder aux services en santé au Québec soient plus élevés qu’à la normale.
Toutefois, localement, en date du 8 décembre, le taux d’occupation de l’urgence de l’hôpital Notre-Dame-du-Fatima de La Pocatière est maîtrisé, puisqu’il est de 28,6 %. La moyenne des sept derniers jours est de 42,9 %, et de 57,1 % pour l’entièreté du dernier mois.
« On a connu quelques pointes journalières plus élevées, mais somme toute, la situation à l’urgence de La Pocatière est stable et sous contrôle. Les prochaines semaines pourraient par contre nous amener plus d’achalandage en raison notamment de la COVID, de l’influenza, et de certains virus respiratoires », a déclaré Gilles Turmel, conseiller aux relations médias au CISSS du Bas-Saint-Laurent.
À l’échelle du Bas-Saint-Laurent, le taux d’occupation des urgences est également sous contrôle à 65,4 %, une moyenne de 77,2 % au cours des sept derniers jours, et de 68,9 % concernant le dernier mois.
La situation n’est pas aussi rose pour tous les hôpitaux situés ailleurs en Côte-du-Sud, car du côté de Montmagny, en date du 10 décembre, le taux d’occupation des civières à l’urgence de l’hôpital était de 130 %. Pour la situation globale de l’ensemble des hôpitaux du CISSS de Chaudière-Appalaches, le taux d’occupation est de 115 %.
Prioriser d’autres solutions
Le ministère de la Santé et des Services sociaux souligne qu’il y a d’autres solutions pour certains que d’aller dans les urgences, puisqu’environ 50 % des patients qui s’y présentent sont généralement considérés comme des cas de priorité quatre ou cinq, ce qui veut dire qu’ils n’ont pas un réel besoin de soins d’urgence. On recommande donc aux personnes de prioriser les autres services, dont le 811.
« Dans ce contexte, la collaboration des Québécois est demandée afin de limiter la pression sur l’ensemble du réseau, et particulièrement sur les urgences et sur les options de première ligne », demande le ministère.