Revue de l’année 2023 : Mars

Rupture dans les services ambulanciers à Saint-Jean-Port-Joli

La caserne d’ambulances de Saint-Jean-Port-Joli a interrompu son service pendant huit heures, en février dernier. Stéphane Lévesque, ambulancier à Saint-Jean-Port-Joli et vice-président de la Fraternité des travailleurs et travailleuses du préhospitalier du Québec (FTPQ), mentionnait que de telles interruptions survenaient occasionnellement, mais qu’elles seraient évitables, car elles sont attribuables aux « débordements ». Ceux-ci surviennent lorsque l’équipe ambulancière travaillant sur un horaire de faction est appelée à travailler seize heures consécutives, qu’elle se trouve contrainte à se reposer pendant huit heures, mais qu’il n’y a pas suffisamment de personnel reposé et disponible pour prendre la relève. Pour Stéphane Lévesque, seuls des horaires à l’heure pour les paramédics pourraient pallier cette situation.

Vincent Bérubé joint le CA de la Fédération canadienne des municipalités

Le maire de La Pocatière Vincent Bérubé ajoutait une corde à son arc en joignant le conseil d’administration de la Fédération canadienne des municipalités (FCM). Le principal intéressé voyait en cette nomination l’occasion de faire rayonner sa ville d’un océan à l’autre. Cette nomination est survenue à la suite d’un appel de candidatures afin de pourvoir un poste de représentant du Québec d’une ville de moins de 20 000 habitants au conseil d’administration. Le maire a soumis sa candidature alors qu’il s’agissait d’un mandat en cours d’une durée d’un an, qui pourrait ne pas être reconduit lors de la prochaine assemblée générale annuelle. Le rôle d’administrateur de Vincent Bérubé vient également avec d’autres responsabilités, dont celle d’être membre du Caucus régional du Québec, du Comité permanent des questions environnementales et du développement durable, du Comité permanent du développement socioéconomique, du Comité plénier, du Forum rural, et du Réseau francophone.

L’ITAQ dévoile un parcours de formation continue accessible et de courte durée

La formation continue n’avait jamais été aussi accessible financièrement, et si peu engageante en matière de temps. Un partenariat avec le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ) permettait à l’Institut de technologie agroalimentaire du Québec (ITAQ) et à d’autres institutions partenaires d’offrir de courtes formations orientées vers des objectifs en développement durable. Un total de 29 formations, d’une durée variant entre trois heures trente et cinquante heures, pouvaient donc être suivies par quiconque travaille dans le domaine agricole ou agroalimentaire, qu’il soit diplômé ou non. Ces formations, dont 13 sont offertes par l’ITAQ en version synchrone ou asynchrone, s’inscrivaient dans le cadre du Plan d’agriculture durable (PAD) 2020-2030 du MAPAQ. Chacune mettait l’accent sur des objectifs spécifiques au plan, comme l’amélioration de la biodiversité, la gestion des matières fertilisantes et la santé, la conservation des sols, l’optimisation de la gestion de l’eau, et enfin la réduction de l’usage des pesticides.

Des étudiants de l’option Médias du cégep aux commandes d’une émission à TVCK

Dans le cadre du cours Projet médiatique II, les étudiants du programme Arts, lettres et communication, option Médias du cégep de La Pocatière étaient aux commandes de l’émission Info-Kam Extra, produite par TVCK et diffusée à MAtv Bas-Saint-Laurent. Cette collaboration entre TVCK et l’option Médias a permis aux étudiants de se familiariser avec la réalité du domaine médiatique, tout en mettant à profit les connaissances acquises dans les différents cours de cette formation préuniversitaire.

De la peinture au plafond pour s’ancrer au CHSLD D’Anjou

Meggie Francœur, technicienne en loisirs, et Sandra Brochu, éducatrice spécialisée, ont développé un projet selon lequel chaque personne résidant au centre d’hébergement D’Anjou de Saint-Pacôme aurait une toile personnalisée à son plafond. L’objectif : diminuer leur anxiété et faciliter les soins physiques. Certaines tuiles sont très personnelles — l’une d’elles est la reproduction d’une photo de famille du résident pour qui elle a été peinte —, d’autres, comme celle des chats, sont plus générales et pourront être assignées à quelqu’un d’autre après le départ de leurs propriétaires actuels. Dans tous les cas, elles sont toutes adaptées à l’histoire de vie des résidents, ou encore à leurs intérêts ou à leur tempérament. Ainsi, l’œuvre d’art au plafond de leur chambre leur servirait de point d’ancrage.

Le gestionnaire de la Maison Chapais cosigne une lettre aux ministres

L’Association patrimoniale de Saint-Denis-De La Bouteillerie, propriétaire et gestionnaire de la Maison Chapais, était du nombre des 61 cosignataires d’une lettre envoyée à trois ministres du gouvernement Legault. Cette missive, rédigée par la Fédération Histoire Québec (FHQ), réclamait à l’État québécois une intervention urgente dans le dossier des assurances de bâtiments anciens. La lettre envoyée aux ministres revenait essentiellement sur des éléments abordés plus d’une fois dans les médias en début d’année : une augmentation considérable ou des primes excessives exigées par les assureurs aux propriétaires lors du renouvellement des contrats; des soumissions avec des hausses significatives pour de futurs acheteurs, qui les poussent à retirer leur offre d’achat; des couvertures partielles et insuffisantes qui reposent sur des préjugés tenaces et infondés de la part des assureurs.

Nouveau point de service à La Pocatière pour La Passerelle

Après avoir déménagé dans de nouveaux locaux à Saint-Pascal, le Centre-Femmes La Passerelle du Kamouraska continuait son développement en offrant un nouveau point de service à La Pocatière. Pour faciliter l’accès aux services de La Passerelle, l’équipe a créé un partenariat avec le Centre de zoothérapie et d’apprentissage du Kamouraska. Les services sont depuis disponibles dans ces locaux partagés, tous les jeudis, au 612 4e Avenue Painchaud.

Un intranet pour améliorer les services du CAB Montmagny-L’Islet

 

Soucieux d’améliorer le fonctionnement de son service d’accompagnement médical bénévole, le Centre d’action bénévole (CAB) de Montmagny et de L’Islet mettait sur pied un projet de plateforme intranet. Pour ce faire, il recevait l’appui financier des caisses Desjardins de la MRC de Montmagny, du Nord de L’Islet, et du Sud de L’Islet et des Hautes-Terres. Cette plateforme est le fruit d’une réflexion permettant de regrouper les demandes de transport, les informations liées aux bénévoles et aux utilisateurs, ainsi que les horaires de déplacement. La gestion au quotidien s’en est trouvée depuis grandement simplifiée, d’autant que l’organisme dessert 28 municipalités sur un vaste territoire.

Marc Hervieux donne un concert à L’Islet

Dans sa lutte pour la préservation du patrimoine religieux à L’Islet, le conseil de fabrique Notre-Dame de Bonsecours choisissait la culture comme cheval de bataille. Mettant à profit l’acoustique exceptionnelle de l’église, trois spectacles d’envergure au bénéfice de la paroisse étaient prévus pour les trois prochaines années. Le premier d’entre eux : Marc Hervieux, qui a finalement brisé la glace le 11 mai à 20 h.

Le rendez-vous des travailleurs autonomes vise juste dans L’Islet

Malgré que le déploiement du projet pilote n’ait été qu’à mi-chemin, le comité organisateur derrière Le rendez-vous des travailleurs autonomes dans la MRC de L’Islet, composé du Carrefour jeunesse emploi (CJE) Région L’Islet, du Centre d’aide aux entreprises (CAE) Montmagny-L’Islet, de la Chambre de commerce Kamouraska-L’Islet (CCKL), et de la MRC de L’Islet se montrait déjà enthousiaste face à l’accueil du projet chez les professionnels visés, et par rapport à l’expérience unique et formatrice que le comité organisateur vivait à chaque rencontre en côtoyant les participants. Avec une première cohorte dont presque toutes les places étaient comblées, il n’était pas trop tôt pour dire qu’il y avait bel et bien un besoin sur le territoire. Les thèmes abordés durant ces rencontres concernaient entre autres la gestion de la solitude, saisir les opportunités, préserver ou retrouver son équilibre de vie — conciliation vie personnelle/travail —, connaître et reconnaître ses limites, et développer des partenariats et un réseau de contacts.

Du pain sur la planche pour le MQAA

De « grands chantiers » attendaient le nouveau conseil d’administration du Musée québécois de l’agriculture et de l’alimentation (MQAA). Quatre comités avec des mandats précis devaient se pencher sur des enjeux concernant l’avenir du musée, au moment même où une nouvelle direction générale s’apprêtait à faire son entrée en poste. Ces quatre comités devaient réfléchir à la programmation, au rayonnement et aux communications du musée, à la gouvernance et au financement, aux collections composées de 30 000 artefacts, et enfin à la relocalisation ailleurs à La Pocatière, d’ici la fin du bail avec le Collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière en 2029. Chacun des administrateurs qui participaient à ces quatre comités détenait une expertise de près ou de loin avec le mandat déterminé.

Un lancement émouvant pour la 56e finale des Jeux du Québec

Une atmosphère fébrile émanait du Centre Premier Tech pour la cérémonie d’ouverture de la 56e finale des Jeux du Québec. Pour souligner le lancement de l’événement, le Cirque de la Pointe-Sèche de Saint-Germain-de-Kamouraska présentait un spectacle aussi grandiose que promis, et riche en symbolisme. Leurs conteneurs emblématiques ornaient la scène, mais il y avait aussi des décorations symbolisant le travail minier, comme un chemin de fer et des wagons qui y circulaient. Les artistes étaient costumés et maquillés pour avoir l’apparence d’être pleins de saleté après une dure journée de labeur. La thématique était une métaphore pour l’émergence des athlètes après plusieurs années de pandémie.

Deux octogénaires complètent un casse-tête de 40 000 morceaux

Gaston Moreau, 87 ans, et Armand St-Pierre, 81 ans, réalisaient ce que plusieurs estimeraient sûrement impossible : un casse-tête de 40 000 morceaux. L’œuvre, qui est exposée depuis dans un corridor de la résidence Les Quartiers A de L’Islet, a été réalisée en moins de dix mois par ces deux amateurs de puzzle, qui n’ont visiblement pas froid aux yeux. Le casse-tête en question, une fresque célébrant les 90 ans de Mickey Mouse, comprenait dans les faits 40 320 morceaux. Il était constitué de dix parties d’environ 4000 pièces chacune. Le gigantesque casse-tête a été réalisé en deux périodes de plus ou moins cinq mois : de novembre 2021 à avril 2022, et d’août à décembre 2022.

Les déboires du secteur porcin n’ont pas fait mal à Avantis

Avantis Coopérative avait de bonnes nouvelles à partager avec ses membres. Le secteur porcin, particulièrement malmené dans la précédente année, n’a pas eu d’impact négatif sur le bilan 2021-2022 de la coopérative. Un excédent d’exercice de plus de 10 M$ permettait même à Avantis de remettre 3,7 M$ en ristourne. Avantis disait donc merci à la diversification de ses secteurs d’activité, puisque toutes ses divisions ont connu des ventes records en 2021-2022, une hausse de 19 % qui se chiffrait à 723 M$. À cela s’ajoutait la vigueur du marché de la construction, qui a été particulièrement lucratif pour les centres de rénovation rattachés à la bannière BMR.

La valeur des terres agricoles préoccupe l’ARABSL

Il n’y a pas qu’en périphérie des grands centres que la valeur des terres agricoles avait bondi. Ici aussi, au Bas-Saint-Laurent, l’augmentation frisait les 200 % par endroits depuis dix ans, selon l’Association de la relève agricole du Bas-Saint-Laurent (ARABSL). Cédric St-Pierre, président de l’ARABSL, rapportait une valeur d’environ 2000 $ l’acre dans le secteur de Rimouski, et de 5000 à 6000 $ l’acre au Kamouraska. Avec l’augmentation des taux d’intérêt, le président jugeait la situation plus préoccupante que jamais.

L’aventure musicale familiale de l’Auberge des Glacis s’envole vers la France

Le Pollux band, le groupe musical de l’Auberge des Glacis, sortait de sa salle à manger réaménagée en salle de spectacle pour sauter outremer. Du 16 au 26 mars, la formation composée d’Audrey Jade Bherer, Jean Racine, Florence Anglehart, Jérôme Lord et Nancy Lemieux se produisait en France. Le groupe, qui joue des chansons québécoises, françaises, et parfois même ses propres compositions, avait l’occasion de se produire en Europe grâce à l’ancien chef du restaurant de l’auberge. Lui-même originaire de la France, il aurait parlé en faveur du Pollux band, qui s’est ensuite fait inviter à jouer à divers endroits dans ce pays.

Une « bibliothèque » d’équipement de plein air

Il était désormais possible pour la population kamouraskoise de louer de l’équipement de plein air à coût dérisoire. Selon la saison, elle pourrait emprunter des raquettes, des planches à pagaie ou encore des sacs à dos de randonnée, entre autres. Les personnes détentrices d’un « passeport » de location pouvaient même réserver de l’équipement directement en ligne, pour ensuite le récupérer au Pavillon sportif de Saint-Alexandre-de-Kamouraska. Ce projet a été mis en place par la Maison de la famille du Kamouraska, et s’inscrit dans ses valeurs de développement de saines habitudes de vie. L’initiative avait été amorcée au préalable en 2018.

Saint-Onésime-d’Ixworth dévoile une vidéo promotionnelle

La version courte de la vidéo promotionnelle Saint-Onésime-d’Ixworth : toujours plus haut! était rendue disponible. L’objectif du projet était de démontrer l’attractivité du milieu afin d’accueillir de nouveaux résidents, tout en présentant les attributs et les attraits de la municipalité, qui font la fierté des citoyens. Un lancement de la version longue avait été effectué quelques mois auparavant lors d’une cérémonie protocolaire. Le produit final, d’une durée de quatre minutes, ainsi que la version longue présentée pouvaient être visionnés sur le Facebook et le site internet de la municipalité.

La classe de persévérance se lance dans l’horticulture

La classe de persévérance en continu de Karina Bilodeau à l’école secondaire de la Rencontre en dévoilait davantage sur le projet de production de légumes feuilles et de fines herbes à partir de serres hydroponiques installées dans ses locaux. Même si le projet était encore en développement en mars dernier, une première récolte significative de basilic et de menthe avait néanmoins été réalisée à l’automne 2022. Plusieurs membres du personnel de l’école en avaient bénéficié, ainsi que le Rest’O RANG du club de golf de Saint-Pamphile. Les élèves avaient même pu goûter le fruit de leur récolte, puisqu’ils s’étaient tous rendus au Rest’O RANG déguster la limonade faite avec leur menthe, et le pesto réalisé à partir de leur basilic.

Des étudiants de GTEA apprivoisent l’économie circulaire

Des étudiants de Gestion et technologies d’entreprise agricole (GTEA) ont trouvé un nouvel usage pour le moins original au lactosérum, communément appelé petit-lait. Potentiellement nocif pour l’environnement, et intégré généralement à l’alimentation animale, ce sous-produit issu de la coagulation du lait et fort en azote était depuis peu à la base d’un sorbet laitier et d’un fromage à la bière commercialisés lors de l’Expo-Poc. Les six étudiants de deuxième année derrière cette initiation à l’économie circulaire étaient accompagnés par Mélanie Girard, à la fois professeure de GTEA et de Technologie des procédés et de la qualité des aliments à l’Institut de technologie agroalimentaire du Québec, campus de La Pocatière. Le projet était le fruit de la mini-entreprise La laiterie du P’tit lait, spécialisée dans la transformation du lait en provenance de la Ferme-école Lapokita.

La Pocatière veut savoir ce qui se passe sous ses rues

La Ville de La Pocatière souhaitait savoir quelles rues étaient à prioriser pour une réfection, une fois la 4e Avenue Painchaud complétée. Un plan de l’état des lieux de la 5e à la 8e Avenue et de la 3e à la 9e Rue avait été commandé dans cette optique. La dépense, évaluée approximativement à 18 800 $, couvrait les services professionnels en arpentage de la firme Bouchard service-conseil s.e.n.c.

Le CDBQ se départit d’autres bâtiments

Le Centre de développement bioalimentaire du Québec (CDBQ) finalisait la vente de plusieurs immeubles et bâtiments qui lui appartenaient, et qui étaient situés le long de la route Sainte-Anne-Saint-Onésime, de la rue de la Ferme au 3e Rang. La Ferme Jeandon de Saint-Roch-des-Aulnaies devenait la nouvelle propriétaire, pour un montant que les représentants du CDBQ se sont abstenus de dévoiler. Du lot vendu, mentionnons les anciens bâtiments du Centre d’expertise en production ovine du Québec, qui n’étaient plus utilisés, la porcherie dans laquelle il y avait toujours un locataire, et le verger patrimonial, un temps sous la gestion de l’ancien organisme Ruralys. L’année précédente, le CDBQ avait procédé à une autre vente, celle du 1642, rue de la Ferme, où se trouvent quelques-uns de ses locaux, mais aussi ceux d’Agro Enviro Lab et une partie de ceux de Biopterre, à la multinationale Premier Tech.

Encore du potentiel de développement au Kamouraska

Le Kamouraska n’avait toujours pas d’éoliennes sur son territoire, même s’il touchait des revenus d’exploitation par le biais de l’Alliance de l’énergie de l’Est dont il est partenaire. D’ici la fin 2026, le décor risquait cependant de changer au sud-est de Saint-Alexandre-de-Kamouraska, où le territoire non organisé (TNO) de Picard accueillerait la majeure partie des éoliennes du projet Pohénégamook–Picard–Saint-Antonin, ciblé pour produire près de 350 MW d’électricité de source éolienne. L’annonce de ce projet faisait suite à l’appel d’offres d’Hydro-Québec lancé en décembre 2021, qui consistait en l’acquisition d’un bloc de 480 MW d’énergie de sources renouvelables, et d’un bloc de 300 MW d’électricité issue de sources éoliennes. Le projet Pohénégamook–Picard–Saint-Antonin, qui offrira une puissance installée de 349,8 MW d’électricité de source éolienne, était le plus gros des cinq projets confirmés le 15 mars par Hydro-Québec dans l’Est-du-Québec, mais également le plus imposant des trois dont l’Alliance de l’énergie de l’Est est partenaire.

D’autres points de service de Desjardins ferment leurs portes

Les points de service de Mont-Carmel et de Saint-Hélène-de-Kamouraska de la Caisse Desjardins du Centre-Est-du-Kamouraska fermaient leurs portes le 17 mars dernier. Cette décision était motivée par une baisse considérable de l’achalandage au service comptoir, d’indiquer la directrice générale Christiane Castonguay. La semaine suivante, c’était au tour de la Caisse Desjardins de l’Anse de La Pocatière de confirmer la réduction de ses services à Saint-Pacôme. Le bâtiment a depuis été racheté par la Municipalité qui y a déménagé ses bureaux.

Soupe au bouton déplace sa mission alimentaire dans un nouvel espace

L’organisme de dépannage alimentaire l’isletois Soupe au bouton déménageait dans un local plus grand et mieux adapté à ses besoins. Depuis, l’organisme a vu les demandes d’aide alimentaire presque doubler. À ses débuts, environ 45 personnes par mois venaient chercher des boîtes. En mars, ce nombre s’élevait à 100. En plus de sa superficie plus grande, le nouveau local offre toutes sortes d’avantages pour Soupe au bouton — et les autres organismes du coin. Situé dans un ancien restaurant, l’espace dispose d’une cuisine industrielle, ce qui facilite les activités comme la soupe populaire et les ateliers de cuisine communautaire.

De l’équipement sportif pour 45 élèves en concentration hockey

L’époque où les élèves de l’école secondaire de la Rencontre devaient transporter presque quotidiennement leur équipement sportif était révolue. Grâce à un don de près de 10 000 $ provenant de l’ancien Tournoi Atome Pee-wee de Saint-Pamphile, 45 élèves avaient désormais accès à de l’équipement neuf directement à l’école, évitant par le fait même tous les inconvénients liés à son transport matin et soir. La facture réelle s’élevait à près de 13 000 $, mais le Tournoi Atome Pee-wee de Saint-Pamphile, qui a cessé ses activités avant la pandémie, avait remis 9980 $ à l’école secondaire de la Rencontre pour l’appuyer dans cet achat. Le conseil d’établissement a accepté de payer la somme restante. Patins, casques et gants seraient désormais les seuls articles que les élèves de la concentration devraient apporter de chez eux. Tout le reste — bâtons, pantalons, protège-coudes, jambières, épaulières, poches de hockey — serait fourni par l’école.

Arbre-Évolution et Le Semoir à l’ONU comme gardiens du Saint-Laurent

Des représentants de la coopérative l’isletoise Arbre-Évolution et de son projet écoéducatif Le Semoir faisaient la route jusqu’à New York pour participer à la Conférence des Nations Unies sur l’eau 2023. Au sein de l’Alliance Saint-Laurent, qui plaide pour un statut juridique pour le fleuve Saint-Laurent, Le Semoir contribuait à sensibiliser des représentants du gouvernement canadien à cet enjeu, en plus de se présenter comme le « formateur » des futurs gardiens du fleuve. Au Québec, la rivière Magpie sur la Côte-Nord bénéficie de ce type de personnalité juridique, accordée par le biais de résolutions distinctives adoptées par la MRC de la Minganie et le Conseil des Innus d’Ekuanitshit. Suivant cette logique, le cours d’eau pourrait donc intenter une action en justice, par la voix de ses gardiens, si ses droits se trouvaient bafoués. L’engagement du Semoir au sein de l’Alliance s’inscrit en continuité avec cette idée de former les gardiens du Saint-Laurent de demain par le biais d’ateliers écoéducatifs dans les milieux scolaires québécois.