La lutte contre la tordeuse des bourgeons se poursuit

104 000 hectares de forêt seront traités au Bas-Saint-Laurent cette année, et 7000 en Chaudière-Appalaches. Photo : Geranimo - Unsplash.com

La ministre des Ressources naturelles et des Forêts et ministre responsable de la région du Bas-Saint-Laurent et de la région de la Gaspésie−Îles-de-la-Madeleine, Maïté Blanchette Vézina, annonce l’injection de 10 M$ supplémentaires pour renforcer les efforts visant à protéger les forêts touchées par l’épidémie de la tordeuse des bourgeons de l’épinette (TBE).

Cette nouvelle somme porte l’enveloppe totale allouée en 2024 à près de 59 M$. Ce budget permettra de poursuivre les programmes de protection des peuplements contre la TBE au moyen de pulvérisations aériennes d’insecticide biologique dans certaines forêts atteintes par l’insecte, et de couvrir trois nouvelles régions, soit l’Outaouais, les Laurentides et le Nord-du-Québec.

L’insecticide biologique Bacillus thuringiensis var. kurstaki (Btk) est utilisé dans le cadre des opérations d’arrosage. Le Btk est homologué par Santé Canada, et son utilisation est jugée sans risque pour la santé humaine, la faune et la flore.

Arrosages aériens annuels

Au Bas-Saint-Laurent, les arrosages aériens réalisés par la Société de protection des forêts contre les insectes et maladies (SOPFIM) couvriront 104 000 hectares. En Chaudière-Appalaches, on traitera 7000 hectares. Ces arrosages aériens, en forêt publique et privée, ont pour objectif de maintenir en vie les arbres touchés en préservant au moins la moitié du feuillage annuel des essences vulnérables, soit le sapin baumier et l’épinette blanche. Le programme permettant l’arrosage en petite forêt privée est maintenu.

« Nous suivons cette épidémie de près dans l’ensemble du Québec, en forêt tant publique que privée, et sommes prêts à réagir », a affirmé la ministre Blanchette Vézina.

Outre les arrosages, le Ministère déploie aussi des mesures telles que la récolte préventive des forêts vulnérables, l’utilisation de traitements sylvicoles adaptés, et la récupération de forêts ayant une proportion variable d’arbres morts.

La ministre Maïté Blanchette Vézina

Source : Ministère des Ressources naturelles et des Forêts