Pour la deuxième année consécutive, le Collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière (CSA) a accueilli du 13 au 16 août des joueuses de volleyball de niveau secondaire de partout sur le territoire pour un camp de perfectionnement.
La première édition a été organisée l’an dernier par le responsable des sports du CSA, Pierre Beaulieu, après qu’il ait constaté que les programmes similaires organisés par L’Université Laval ou le cégep Garneau étaient inaccessibles aux joueuses de la région, faute de place. En 2023, 48 joueuses des écoles secondaires de La Pocatière et de Saint-Pascal s’étaient inscrites au camp. Cette année, on a recueilli 48 inscriptions en moins de vingt minutes.
Devant cet enthousiasme, Pierre Beaulieu et son équipe ont retravaillé les horaires et la logistique, et ce sont finalement 72 joueuses en provenance de toutes les écoles secondaires de Kamouraska et de L’Islet qui ont pu suivre l’entraînement intensif de quatre jours.
Perfectionnement et entraînement
À l’instar des écoles de hockey estivales, le camp du CSA vise à outiller les joueuses pour améliorer leur technique et leur stratégie, mais on y aborde aussi d’autres facettes du sport, de la nutrition à la préparation mentale et physique, en plus d’approfondir leur pratique du volleyball de plage. « Avec la médaille d’argent récoltée par l’équipe féminine canadienne aux Olympiques la semaine dernière, c’est un sport qui gagne rapidement en popularité », affirme Pierre Beaulieu, qui s’attend à une recrudescence des inscriptions en volleyball à l’automne.
Une douzaine d’entraîneurs se relaieront auprès des jeunes durant le camp. « Contrairement aux camps existants, nous n’avons pas encore d’athlètes universitaires comme entraîneurs, mais quelques-uns de nos aides-entraîneurs jouent au niveau collégial », souligne l’organisateur, tout en notant la qualité des entraîneurs et des professionnels présents pour les joueuses.
Quelques heures avant le début de l’activité, Pierre Beaulieu refusait encore des inscriptions, faute de place. Avec un tel engouement, il ne doute pas que ce camp de perfectionnement se répétera dans les prochaines années. « Il faudrait aussi penser aux garçons, qui aimeraient sûrement un camp eux aussi. Il faudra voir si le personnel est prêt le faire! » On peut prévoir que les membres du comité organisateur auront du pain sur la planche d’ici l’an prochain.