Publicité

Bernard Généreux peu impressionné par la performance de Mark Carney

Bernard Généreux estime que Mark Carney ne livre pas la marchandise dans les négociations avec les États-Unis. Photo : Archives Le Placoteux

Le député conservateur de la circonscription fédérale de Côte-du-Sud–Rivière-du-Loup–Kataskomiq–Témiscouata n’est visiblement pas enflammé par la performance du premier ministre du Canada, Mark Carney. Non seulement il trouve qu’il ne livre pas la marchandise, mais il croit également qu’il a menti sciemment aux Canadiens pendant la dernière campagne électorale.

« Les Canadiens qui pensaient qu’un ancien banquier central serait plus responsable que Justin Trudeau en matière de gestion économique ont clairement été trompés. Et pendant ce temps, les compressions dans les emplois fédéraux se font sans jamais avoir été évoquées en campagne électorale. Où est la transparence ? », dit-il au Placoteux.

Déficits à répétition

Bernard Généreux estime également que la situation financière du Canada a empiré depuis l’arrivée de Carney à la tête du pays, alors que ça devait être l’opposé.  « Depuis 2015, les libéraux n’ont fait qu’accumuler les déficits. On nous avait promis que l’arrivée de M. Carney marquerait un tournant vers la rigueur budgétaire. Or, force est de constater que c’est tout le contraire. Selon le dernier rapport de l’Institut C.D. Howe [NDLR Un think tank économique et social basé à Toronto], le gouvernement s’apprête à afficher un déficit massif de plus de 92 milliards de dollars, et prévoit des déficits annuels dépassant les 77 milliards pour au moins les quatre prochaines années. »

M. Généreux explique que même en annonçant une réduction des dépenses de l’État de 25 %, comme l’a récemment fait le ministre libéral des Finances François-Philippe Champagne, l’équilibre budgétaire demeure hors de portée. « Pourquoi ? Parce que, pendant ce temps, on multiplie les projets d’infrastructures qui engendreront d’énormes frais d’intérêts. Les finances publiques sont comme des vases communicants : une dépense reste une dépense, peu importe le nom qu’on lui donne », ajoute-t-il.

Bernard Généreux estime également que Mark Carney ne livre pas la marchandise dans les négociations avec l’administration états-unienne, alors que pendant la dernière campagne, le premier ministre a affirmé être le meilleur pour faire face aux velléités de Donald Trump.

« Et voilà maintenant que les États-Unis nous imposent des tarifs de 35 % parce que le gouvernement n’a pas été capable de conclure un accord commercial. C’est une gifle à notre compétitivité. Dans notre région, ce sont des centaines d’emplois qui sont à risque. Parlez-en aux employés de FF Soucy à Rivière-du-Loup, ou aux gens de l’industrie forestière qui doivent maintenant composer avec les nouveaux tarifs imposés sur le bois d’œuvre. Bref, la performance de M. Carney, jusqu’à maintenant, est loin d’être à la hauteur des attentes. Le Canada mérite mieux », conclut le député local.