Charles Blais-Dionne, originaire de Sainte-Hélène-de-Kamouraska, fait de plus en plus sa place dans le monde des agents de joueurs de hockey, alors qu’il a seulement 21 ans.
Charles Blais-Dionne a joué au hockey mineur à Saint-Pascal, est entré dans le double lettre à l’âge de 14 ans et a joué pour le Kamouraska. Il a ensuite joué Midget Espoir à Mont-Joli, à Trois-Rivières, à Syracuse, puis, deux ans dans la région de Toronto.
Il est entré au hockey universitaire à l’université Concordia. « Après deux semaines, j’ai décidé de me concentrer sur mes études. C’était un petit peu fort pour l’âge que j’avais », a dit Charles Blais-Dionne. Il a fait une demi-session en journalisme avant de changer de branche.
« Je voyais tous mes chums rendus à l’étape de monter professionnel qui n’avaient pas de contacts et avaient besoin d’aide. J’ai communiqué avec mes anciens coachs », a-t-il raconté. C’est là que lui est venue la piqure du métier.
« Je voyais tous mes chums rendus à l’étape de monter professionnel qui n’avaient pas de contacts et avaient besoin d’aide. J’ai communiqué avec mes anciens coachs. » – Charles Blais-Dionne
Il a fondé en 2017 son agence Project Sports Agency et a embauché deux personnes.
L’entreprise compte une cinquantaine de clients de niveau midget et junior, de l’Ontario, nord-est des États-Unis et toutes les régions du Québec. Parallèlement à son travail, il étudie en management en ligne avec l’Université Athabasca en Alberta et prévoit faire un certificat en droit.
« Pour percer, tes joueurs t’amènent ta réputation. J’ai gagné des clients que plusieurs agents étaient intéressés, dont certains avaient des joueurs dans la LNH », a-t-il confié.
« Je pensais que je ferais ça à temps plein en 2023, mais c’est déjà le cas », a ajouté l’agent des joueurs.
Il a actuellement trois joueurs admissibles au prochain repêchage de la Ligue nationale de hockey, dont un avec de bonnes chances, mais il ne peut toutefois pas le nommer. Les agences doublent leur chiffre d’affaires lorsqu’elles ont un client qui sort au repêchage, selon lui. Il pourra passer ainsi à un autre niveau.
Les jeunes qu’il représente ont entre 14 et 23 ans. « L’âge ne les dérange aucunement. Rendu à un point que tu fais la job, que tu aies 50 ans ou 20 ans, pourvu que tu lui amènes son contrat », a-t-il pu remarquer.
Il dit avoir une sensibilité particulière pour les joueurs de hockey des régions, étant donné sa provenance. « Je veux faire attention à bien les orienter pour leur donner une chance ». Il cite en exemple un joueur élite comme Pierre-Luc Dubois, affirmant que s’il avait été à Montréal, il aurait eu un agent à 13 ans, selon lui. « En étant au Bas-Saint-Laurent, il en a peut-être eu un à 15 ou 16 ans », ajoute Charles Blais Dionne. Son objectif prochain, si un de ses joueurs signe un contrat avec la LNH, est de faire sa demande de certificat NHLPA, qui l’aiderait à progresser à un autre niveau.