Immobilier : Le retour aux sources à la mode

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À l’image de plusieurs régions du Québec, Kamouraska-L’Islet constate aussi une effervescence du marché immobilier qui est définitivement à l’avantage des vendeurs. Le retour aux sources de gens natifs de la région semble prendre beaucoup de place.

Il y a définitivement très peu de maisons à vendre sur le marché pour le nombre d’acheteurs présents.

Selon Audrey D’Anjou de Proprio Direct, on assiste à trois scénarios : des gens de l’extérieur attirés par la région, d’autres qui souhaitent se rapprocher de leurs familles ou ceux qui souhaitent effectuer un retour.

Sans nécessairement faire référence à la pandémie, les gens semblent chercher les grands espaces typiques des régions. « C’est la tranquillité qui revient souvent. Ils ne disent pas qu’ils reviennent à cause de la COVID, ils misent plus sur les grands espaces et revenir près de leurs familles. Ils étaient partis en ville et ils veulent revenir », a dit Audrey D’Anjou.

Pour les vendeurs

Il y a définitivement moins d’affichages de maisons dans la région présentement, ce qui en fait un marché profitable aux vendeurs.

« Il y a très très peu de maisons si on compare à d’habitude. À La Pocatière aussi on manque de maisons. J’ai beaucoup d’acheteurs et il y en a moins sur le marché comparé à d’habitude », ajoute-t-elle. Les vendeurs semblent plus prudents à cause de la situation.

Selon elle, on dénombre beaucoup de premiers acheteurs, soit des gens qui désirent quitter un logement et acheter leur première résidence.

Véronique Drapeau de Royal LePage constate aussi que l’on compte beaucoup de premiers acheteurs en raison entre autres d’un taux hypothécaire avantageux, mais aussi de gens qui reviennent en région pour un retour aux sources.

« C’est sûr que l’inventaire en général est plus bas. Ce que l’on constate, ce sont beaucoup de gens qui font un retour, qui cherche des grands espaces », confirme-t-elle à son tour.

Les vendeurs sont plus frileux de vendre dans les conditions actuelles de confinement et de pandémie. Toutefois, si quelqu’un souhaite vendre prochainement, il s’agit d’un excellent moment, a-t-on précisé.

« Tout ce qui touche à l’eau, lac ou fleuve, et les maisons de campagne, c’est vraiment un grand appétit des gens des milieux urbains », a remarqué Gilles Couture, courtier pour RE/MAX ELEGANCE, qui ajoute que le milieu est en effet en effervescence.

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