Il y aura bel et bien un Défi têtes rasées Leucan cette année dans Kamouraska-L’Islet. Pandémie oblige, il sera toutefois adapté à la réalité de la COVID-19. Ainsi, si la date du Défi est connue, l’heure, l’endroit et le mode de présentation, eux, demeurent à définir.
12 juin 2021, dans le respect des mesures sanitaires. La chargée de projets au développement philanthropique chez Leucan – Région de Québec Émilie Têtu ne s’est pas avancée davantage en vue du prochain Défi têtes rasées Kamouraska—L’Islet—Bas-Saint-Laurent.
Si elle a dit souhaiter que l’événement revienne éventuellement au Centre Bombardier de La Pocatière, elle demeure réaliste par rapport à cette année. « Le lieu, l’heure et le comment seront confirmés ultérieurement », a-t-elle confié.
La situation sanitaire changeante impose donc la prudence, une approche qui est également à l’ordre du jour en ce qui concerne l’objectif de la campagne 2021. L’an dernier, malgré une pandémie soudaine qui s’est déclarée en mars, le défi régional a permis d’amasser la somme de 125 000 $, un record de tous les temps, sous la présidence d’honneur de Charles-Alexandre Paré, PDG de l’entreprise Rousseau Métal.
« On avait eu la chance de démarrer la campagne 2020 en novembre 2019. La couverture plus longue nous a grandement aidés », reconnaît Émilie Têtu.
100 000 $ sont donc souhaités cette année, ce qui est réaliste dans la mesure où le Défi têtes rasées n’est qu’un événement en soi, la campagne s’échelonnant quant à elle sur toute l’année, de janvier à décembre. Déjà, un événement tenu au Cégep de Rivière-du-Loup en début d’année a permis de constituer les premiers fonds de 2021.
« On encourage les entreprises à poursuivre leurs événements de financements au profit de Leucan, dans le respect des consignes sanitaires, mais on mise aussi beaucoup sur les défis privés à domicile, entre bulles familiales », ajoute la chargée de projets au développement philanthropique.
Cette multiplication des défis privés survenue une fois de plus dans les semaines et les mois qui ont suivi le début de la pandémie de COVID-19 a agréablement surpris Leucan, l’an dernier. Beaucoup de fonds ont été amassés de la sorte.
« On parle de monsieur et madame Tout-le-Monde qui décident de faire le Défi têtes rasées dans le confort de leur foyer en amassant des fonds sur une période de quelques jours ou de quelques semaines. Notre mot d’ordre est de ne pas hésiter à donner le style ou l’envergure souhaités à son défi. Il ne faut juste pas oublier de le faire au profit du défi régional », rappelle Émélie Têtu.
Coprésidence d’honneur
Une coprésidence d’honneur a été annoncée dans le cadre du lancement du défi 2021. Valérie Rancourt-Grenier, copropriétaire et directrice des ressources humaines et marketing de LG Cloutier à L’Islet a accepté de partager la tâche avec le préfet de la MRC de Kamouraska Yvon Soucy.
Mère d’un jeune garçon, Valérie a rappelé sa chance d’avoir un enfant en santé, sachant que cela pouvait basculer du jour au lendemain. Elle a choisi de s’impliquer à titre d’entrepreneure, étant interpellée par la cause de Leucan. Elle a profité du lancement de la campagne 2021 pour raser virtuellement son collègue de travail Dave Poitras.
Yvon Soucy a quant à lui accepté cette coprésidence d’honneur pour avoir été bénéficiaire des services de Leucan, à même titre que sa conjointe et ses enfants, par le biais de son fils Charles-Étienne, diagnostiqué d’une leucémie aiguë lymphoblastique il y a deux ans. Le jeune homme âgé de 17 ans a d’ailleurs accepté le rôle de porte-parole régional pour la campagne 2021.
Le Défi têtes rasées Leucan existe depuis une dizaine d’années dans la région. Présent auprès de l’enfant et de sa famille dès l’annonce d’un diagnostic de cancer, Leucan offre une multitude de services d’accompagnements à ceux-ci, en plus de financer la recherche clinique. L’organisme ne reçoit aucune subvention et fonctionne qu’avec les dons amassés lors des différentes campagnes de financement qu’il organisme, comme le Défi têtes rasées créé il y a plus de 20 ans.
