Plus d’un an après l’échéance de leur convention collective, les professionnel·le·s et les technicien·ne·s du CISSS du Bas-Saint-Laurent se sont prononcé·e·s à 92 % pour un mandat de grève, d’une durée d’au plus 10 jours, afin d’infléchir la position intransigeante du gouvernement Legault face aux demandes légitimes des 60 000 membres de l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS).
« Ça fait plus d’un an que nous tentons d’obtenir des solutions concrètes pour améliorer les conditions de travail dans le réseau de la santé et des services sociaux. Qu’avons-nous reçu en retour ? Du mépris et des offres nettement insatisfaisantes, qui n’apporteraient rien pour éliminer la surcharge de travail ni pour améliorer la reconnaissance du travail du personnel professionnel et technique. Pire, les propositions du gouvernement accentueraient l’exode vers le privé et la pénurie de main-d’œuvre déjà criante. Les membres de l’APTS du Bas-Saint-Laurent ont décidé d’envoyer un message clair à Sonia Lebel, à Christian Dubé et à François Legault : ils et elles ne les laisseront pas saborder nos services publics en ne leur offrant que des miettes alors que le gouvernement sort le chéquier sans délai pour les agences de placement, les laboratoires privés et l’industrie de la construction », dénonce Simon Dubé, répondant national.
Rappelons que l’APTS indique avoir déposé une série de propositions à ses vis-à-vis du Conseil du trésor afin d’améliorer concrètement l’attraction et la rétention de la main-d’œuvre dans tous les secteurs du réseau de la santé et des services sociaux. « N’ayant plus d’autre choix que le recours à un mandat grève, l’APTS consultera ses membres dans l’ensemble des régions du Québec jusqu’à la mi-mai ».
Source : Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS)