Le Pocatois d’adoption Mino Adjin vient de trouver une cause comme il en rêvait depuis longtemps. « Eau Cœur de l’Afrique », organisme humanitaire créé par la Saguenéenne Annie Charron, vient tout juste de s’adjoindre ses services à titre de porte-parole, afin d’aider au projet de rénovation d’un hôpital bâti par des Canadiens au Togo, son pays d’origine.
Mino Adjin est déjà bien connu dans sa communauté d’adoption où il réside depuis maintenant 16 ans. Il s’implique bénévolement au sein de différents organismes, en plus d’avoir été l’idéateur du GOvember, mouvement régional faisant la promotion de la santé masculine et l’achat local, dont il demeure un des principaux porteurs du projet à ce jour.
Conseiller en sécurité financière pour Sun Life depuis plus de cinq ans, il cherchait depuis quelques années à s’investir dans une cause qui lui aurait permis de créer des ponts entre le Québec, sa patrie d’accueil, et le Togo, son pays d’origine. Le hasard ou plutôt une connaissance en commun ont fait qu’Annie Charron et lui ont été mis en relation tout récemment.
« Annie portait déjà un projet de gourdes avec filtreur intégré qui l’a amené à se rendre au Togo pour en faire la distribution à des enfants et leurs familles afin qu’ils n’aient pas à se soucier de la qualité de l’eau qu’ils boivent. Une fois là-bas, son équipe et elle ont aperçu un vieil hôpital bâti par des Canadiens à la fin des années 80, mais qui a besoin d’amour ».
C’est là qu’entre en scène Mino Adjin, qui a été approché pour s’associer au deuxième volet du projet « Eau cœur de l’Afrique », celui de procéder à la rénovation de cet hôpital. Son souhait est de mobiliser la communauté régionale afin de récolter au moins 100 dons, minimalement tous de 25 $. En échange, le donateur recevra un bandana à titre de reconnaissance amicale à la cause. Le conseiller en sécurité financière s’est donné jusqu’à la Fête nationale pour atteindre son objectif.
« Des vidéos ont été tournées pour faire la promotion de la campagne et elles sortiront sur une base régulière dans les prochaines semaines », explique Mino Adjin, qui s’est entouré dans cette aventure de fidèles acolytes comme Cathy Lemieux de Signé Cathy Design et Gérald Beaulieu et Billy Mainville de l’Agence A@Z Multimédias.
Les gens désireux d’offrir à la campagne sont invités à entrer en contact directement avec lui à son entreprise Services financiers Mino Adjin. Cette façon de procéder permettra de mettre l’accent sur les dons réalisés régionalement à la toute fin du projet.
« Les gens, c’est la plus grande richesse de la région. Je veux pouvoir les nommer, les reconnaître et les contacter. Pour moi, c’est une façon d’humaniser les dons et la cause. C’est capital », conclut-il.