Après une année de développement, la coopérative Arbre-Évolution dévoile une toute nouvelle interface numérique permettant de visualiser les retombées sociales et environnementales de plus de 300 projets de restauration écologique menés à travers le Québec, dont en Côte-du-Sud.
Baptisé Un mouvement pour la suite du monde, cet outil illustre les effets concrets d’initiatives comme la lutte aux îlots de chaleur, la protection de la biodiversité, l’aménagement de cours d’école, ou encore la conservation de milieux naturels. La nouvelle interface permet non seulement de visualiser l’impact des projets sur le territoire, mais aussi de consulter un profil socioenvironnemental personnalisé pour chacun des 219 partenaires financiers. Ceux-ci peuvent y retrouver des indicateurs précis comme le nombre d’arbres plantés, la superficie protégée, ou encore les îlots de chaleur ciblés.
Une mobilisation pour l’environnement
Depuis 2017, Arbre-Évolution a réussi à mobiliser plus de 200 partenaires financiers — PME, institutions financières, syndicats, festivals et citoyens — injectant au total près de 4 millions de dollars dans ses trois programmes phares : Reboisement social pour les municipalités, Carbone riverain pour le milieu agricole, et Le Semoir, dédié au milieu scolaire.
« Nous avons bâti un écosystème basé sur la compensation écologique, et sur le principe du retour d’ascenseur. Chaque acteur économique ou consommateur peut contribuer à la réduction de son empreinte tout en soutenant les collectivités », souligne Simon Côté, coordonnateur général de la coopérative.
Grâce à une collaboration avec l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), Arbre-Évolution a identifié 128 sites reboisés situés dans des zones reconnues comme îlots de chaleur.
Un rayonnement médiatique et éducatif
Depuis sa création, Arbre-Évolution a suscité l’attention de plus de 130 médias québécois, générant plus de 700 articles traitant de ses actions. Ce rayonnement a permis de valoriser non seulement les initiatives de reboisement, mais aussi les projets éducatifs. « Des centaines d’élèves bénéficient maintenant d’infrastructures pédagogiques extérieures grâce à Arbre-Évolution et au Semoir », déclare Rachel Bégin, directrice générale du Centre de services scolaire de la Côte-du-Sud.
Le Semoir, programme lancé en 2019, a rejoint près de 18 000 jeunes à travers le Québec, en offrant des ateliers et des aménagements d’infrastructures pédagogiques extérieures. « Il est crucial de faire connaître ces bonnes nouvelles. L’adaptation climatique ne dépend pas uniquement des subventions publiques, mais aussi de l’engagement du secteur privé et de la société civile », rappelle Laurence Côté-Leduc, coordonnatrice du programme.