L’association pour la défense des droits sociaux du Kamouraska (ADDS Kamouraska) profitait de la semaine de la dignité des personnes assistées sociales du Québec pour lancer son site web et des vidéos informatives sur l’organisme.
Le mandat de l’organisation qui a plus de 30 ans est simple : aider et défendre les assistés sociaux.
« On aide les gens sur l’aide sociale s’ils ont des questions reliées à leurs dossiers, par exemple s’ils ne reçoivent pas leur plein montant ou s’ils ont des difficultés avec des dettes. On a aussi un mandat de défense des droits », dit le coordonnateur Christian Dubé.
Cette année, le cheval de bataille principal en défense de droits est le fait qu’en janvier 2023, une certaine partie des assistés sociaux recevront le programme revenu de base (1475 $ par mois), alors que d’autres demeureront à la prestation habituelle (726 $ par mois). On souhaiterait que le revenu de base soit élargi à la majorité.
« Si l’avènement du programme revenu de base va améliorer la vie de plusieurs prestataires du programme d’aide de dernier recours, il laissera environ 75 % des 300 000 personnes assistées sociales derrière, sans accès à l’aide supplémentaire », indique-t-il. Il rappelle que même avec un montant de 1475 $, on ne remplit pas tous les besoins essentiels à la vie. Et à 726 $ par mois, on couvre peut-être deux ou trois besoins, dont se loger, se nourrir et se vêtir.
Le revenu de base est fixé selon le coût de la vie et l’endroit où on habite, par exemple si c’est un secteur favorisé ou défavorisé. Aussi, il est possible de gagner un petit revenu supplémentaire plus important sur le revenu de base que sur l’aide sociale conventionnelle. « Aussi, malgré l’inflation, malgré la pandémie, les assistés sociaux n’ont rien reçu de plus, sauf l’indexation normale », ajoutait Christian Dubé.
En 2022, il y avait 6904 assistés sociaux au Bas-Saint-Laurent. Pour informations sur l’ADDS Kamouraska situé : 421-A, 4e avenue Painchaud à La Pocatière, par téléphone au 418-371-1823 ou via le nouveau site web.