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Au tour de Forget de promettre une meilleure couverture ambulancière

Michel Forget entouré de paramédics de Saint-Jean-Port-Joli. Photo : Courtoisie Michel Forget

Pratiquement tous les partis politiques se sont engagés à abolir les horaires de faction s’ils étaient portés au pouvoir le 3 octobre. Le dernier en lice, le Parti Québécois, a rappelé cet engagement par la voix de son candidat dans Côte-du-Sud.

L’enjeu des horaires de faction a abondamment été couvert dans les quatre dernières années en Côte-du-Sud, souvent sous l’angle des paramédics de Saint-Jean-Port-Joli, qui se qualifiaient jusqu’à tout récemment à une conversion d’horaire selon les anciens critères du ministère de la Santé et des Services sociaux, établis à l’époque du précédent gouvernement libéral, et qui ont depuis été revus sous la CAQ. « C’est fâchant, ils auraient dû avoir leur conversion », poursuit le candidat péquiste Michel Forget.

À deux reprises depuis le début de la campagne, il dit avoir rencontré le président local de la Fraternité des travailleuses et travailleurs du préhospitalier du Québec (FTPQ) Stéphane Lévesque. Une première fois le 16 septembre, alors qu’on lui a exposé la problématique et tout ce qui en découle aujourd’hui, comme les ruptures de services occasionnelles pour respecter les normes de la CNESST après des quarts de travail prolongés d’équipes de paramédics. Une seconde fois le 20 septembre, où il a constaté comment se déroulait un changement de quart de travail chez les paramédics soumis à un horaire de faction.

« Le Parti Québécois s’engage à abolir les horaires de faction s’il est porté au pouvoir, et implantera les recommandations des rapports des années précédentes sur la desserte déficiente de certaines régions », poursuit Michel Forget.

Le Parti Québécois entend également poser plusieurs actions en santé en offrant davantage d’autonomie aux 200 000 professionnels de la santé autres que les médecins, et en investissant 500 M$ par année dans les CLSC pour qu’ils redeviennent des centres de santé de proximité. « Avant d’ouvrir les CLSC 24/7 (NDLR Comme le propose Québec solidaire), on veut qu’il y ait plus de services sur les heures d’ouverture actuelles », précise le candidat péquiste.

Il est aussi prévu de régionaliser et de simplifier le système de santé en décentralisant les décisions et les services. Mais pas question d’une nouvelle réforme; « il faut stabiliser le patient », a insisté Michel Forget, précisant la pensée de son parti qui veut orienter davantage ses actions vers des répondants locaux dans chacun des établissements, et augmenter le nombre de représentants des usagers sur les conseils d’administration des CISSS et des CIUSSS.

Retour au bercail

Au lendemain du dernier débat des chefs, et deux jours après celui des candidats de Côte-du-Sud auquel il a participé, Michel Forget a dit sentir un retour au bercail de plusieurs électeurs vers le Parti Québécois, confirmant la remontée observée depuis quelques jours dans les sondages. « On avait commencé à le sentir avant le Face-à-face de TVA, mais depuis, beaucoup de gens me disent ou m’écrivent qu’ils aiment ce qu’ils voient et entendent de Paul St-Pierre Plamondon, et qu’ils reviennent au PQ. En 2018, je n’avais pas des commentaires comme ça. »