Le Parti Québécois tenait son 28e congrès ordinaire à Sherbrooke, le 11 mars dernier. Pour l’occasion, une délégation de Côte-du-Sud a participé aux travaux du congrès, soit l’élection du nouvel exécutif national, l’adoption de propositions et le vote de confiance envers le chef, Paul St-Pierre Plamondon.
Le fait saillant de ce congrès est le vote de confiance qui a permis à M. St-Pierre Plamondon d’obtenir la confiance de 98,51 % des personnes présentes. Ce résultat, le plus élevé jamais obtenu par un chef d’un parti politique au Québec, est le fruit du travail effectué par le chef, notamment lors de la dernière campagne électorale.
Lors de son discours, Paul St-Pierre Plamondon a indiqué que le Parti Québécois travaille de façon positive à l’avenir du Québec, que ce soit au niveau de la langue française ou de la souveraineté. Cependant, selon lui, force est de constater que l’avenir du Québec au sein du Canada se manifeste par des actions contre le français, contre la laïcité de l’État, contre l’environnement, contre la gestion des frontières et le bon accueil des immigrants.
Le congrès a fait le bilan de la dernière campagne électorale. Le Parti Québécois s’est démarqué, en 2022, comme étant le parti ayant obtenu le plus de financement populaire, selon les données du Directeur général des élections du Québec (DGEQ). Le Parti Québécois a également eu le plus de donateurs en 2022; la santé financière du Parti est donc excellente.
Parmi les résolutions adoptées par les délégués, on retrouve la rédaction d’un livre blanc sur la souveraineté du Québec, livre qui sera présenté en 2025. D’ici là, le Parti Québécois publiera, en juin prochain, le budget de l’an un d’un Québec souverain.
Source : Michel Forget