Le projet Biomasse forestière BSL vise à encourager les industries, commerces et institutions (ICI) du Bas-Saint-Laurent à délaisser les combustibles fossiles au profit de la biomasse forestière résiduelle pour le chauffage de leurs bâtiments. Celui-ci s’inscrit dans une volonté régionale de réduction des gaz à effet de serre et de transition énergétique. L’initiative contribue non seulement à diminuer l’empreinte carbone des bâtiments institutionnels et commerciaux, mais aussi à stimuler l’économie forestière régionale.
Selon les données du CREBSL, des 500 millions de litres de produits pétroliers utilisés annuellement au Bas-Saint-Laurent, 6 % sont utilisés par les industries, commerces et institutions. Parmi les sources de chauffage les plus polluantes, le mazout demeure particulièrement problématique en raison de ses fortes émissions de gaz à effet de serre.
Les détails du projet stipulent que pour accompagner les établissements dans ce changement, le CREBSL met à leur disposition un coffre à outils détaillé abordant différents aspects liés à la transition vers la biomasse. La question de l’approvisionnement y est traitée en profondeur, avec des précisions sur les différents types de combustibles disponibles, leurs caractéristiques et leur provenance.
La dimension environnementale occupe également une place importante, avec une analyse des impacts de la biomasse sur la foresterie, la qualité de l’air et le bilan carbone. Le CREBSL propose aussi des informations sur les systèmes de chauffage adaptés, et les aménagements requis dans les bâtiments pour assurer une intégration efficace et sécuritaire.
Le projet ne se limite pas à un partage d’informations. Le CREBSL propose un accompagnement direct aux gestionnaires de bâtiments intéressés par la transition vers la biomasse, qui passe notamment par des mises en relation avec des experts régionaux et des partenaires spécialisés.
La biomasse forestière résiduelle représente une solution durable qui permet non seulement de réduire les émissions, mais aussi de renforcer l’autonomie énergétique de la région. Puisque cette ressource est issue des résidus de l’industrie forestière, son utilisation contribue également à valoriser une matière première locale souvent sous-exploitée.