Un rapport dit explosif de plus de 500 pages sur la crise de la COVID-19 a été rendu public le 2 décembre par un sous-comité spécial du Congrès des États-Unis dirigé par des élus républicains, mais auquel participaient aussi des délégués démocrates. Ainsi, après deux ans d’enquête, on y apprend qu’une pléthore de mesures imposées n’était aucunement justifiable, et que la source du virus pourrait bel et bien venir d’un laboratoire chinois, donnant ainsi raison aux supposés « complotistes ».
En effet, l’hypothèse selon laquelle le virus proviendrait d’un accident de laboratoire à Wuhan dans le cadre de recherches sur le gain de fonction financées en partie par les États-Unis, écartée par les dirigeants américains, et même qualifiée par ceux-ci de « théorie du complot », pourrait finalement être une vérité. Des figures clés telles que le Dr Fauci et certains membres de la communauté scientifique états-unienne auraient donc tenté de cacher ces faits.
L’Organisation mondiale de la santé (l’OMS) a quant à elle été accusée dans le rapport d’avoir relayé la propagande du gouvernement chinois, renforçant la confusion et le manque de transparence auprès du public. Toujours selon le document, certaines mesures sanitaires, comme la recommandation des « six pieds » de distanciation sociale, ou l’utilisation des masques, manquaient de bases scientifiques solides pour prouver leur efficacité dans le contrôle de la propagation du virus. En effet, aucune preuve scientifique n’a permis de démontrer que les masques avaient été efficaces.
Les politiques publiques, notamment les confinements et les obligations vaccinales, auraient également engendré des dommages collatéraux significatifs. Les confinements auraient non seulement nui à l’économie, mais auraient aussi contribué à une augmentation des troubles de santé mentale, et perturbé le développement des enfants et des jeunes adultes, provoquant finalement plus de tort que de bien.
Le vaccin, bien que mis de l’avant comme une solution incontournable, aurait parfois causé des effets secondaires nécessitant des investigations approfondies, alors que l’efficacité réelle du vaccin aurait visiblement été exagérée. Pourquoi?
De plus, on y apprend que l’administration Biden aurait même utilisé des méthodes antidémocratiques et probablement inconstitutionnelles — y compris la pression des entreprises de médias sociaux pour censurer certains contenus du COVID-19 — pour lutter contre ce qu’elle considérait comme une désinformation, ce que le Québec a aussi vécu.
Au Québec
Pendant la crise de la COVID-19, le gouvernement du Québec a été possiblement celui qui a imposé le plus de mesures sanitaires au Canada. Que ce soit des périodes de confinement, des couvre-feux, ou la fermeture de commerces jugés non essentiels (restaurants, salles de sport, cinémas et autres lieux publics), toutes ces mesures ont été mises en place afin de réduire les contacts sociaux et, nous disait-on, pour freiner la transmission du virus.
La distanciation sociale de deux mètres était ainsi devenue obligatoire dans les lieux publics, et le nombre de personnes autorisées dans les rassemblements privés et publics était restreint, variant selon l’humeur du moment. On se souviendra de plusieurs vidéos virales où l’on voyait des policiers sortir des gens de force d’un endroit en raison qu’ils étaient trop nombreux.
Le port du masque a aussi été rendu obligatoire dans les lieux publics intérieurs tels que les transports en commun, les commerces et les écoles, et s’étendait parfois à l’extérieur lorsque la distanciation n’était pas possible. Nous devions même suivre des flèches dans les magasins afin de nous diriger adéquatement, selon les recommandations de la Santé publique.
Les écoles ont aussi connu des fermetures temporaires, avec une transition vers l’enseignement à distance. Le gouvernement avait également mis en place un système de zones de couleurs (vert, jaune, orange, rouge) pour ajuster les restrictions, selon la situation épidémiologique dans chaque région. Une vaste campagne de vaccination a été déployée, accompagnée de l’introduction d’un passeport vaccinal pour accéder à divers lieux et activités, comme les restaurants et les événements culturels.
Rappelez-vous, le seul salut pour retrouver notre liberté à l’époque était de se faire vacciner. « SVP, quand c’est rendu votre tour, allez vous faire vacciner. C’est le passeport pour la liberté », disait naguère François Legault, premier ministre du Québec. Même le commentateur politique Mario Dumont affirmait que « le passeport pavait la voie à une liberté retrouvée ». On se souviendra aussi de l’épisode du « hot-dog gratuit » du ministre Dubé, et même d’une loterie vaccinale pour encourager les citoyens à recevoir leur première ou leur deuxième dose.
Ce qu’on ne nous avait pas dit, par contre, c’est que nous devions recevoir ensuite des doses de rappel, de sorte que le passeport vaccinal serait devenu la norme pour circuler… C’était quand même troublant, car les médias en général répétaient la propagande gouvernementale, et ostracisaient les réfractaires en reléguant les non-vaccinés au statut de citoyens de seconde zone, ne pouvant même plus aller magasiner au Wal-Mart. Ceux-ci étaient même menacés de perdre leur emploi. Il y avait finalement les bons citoyens, et les autres.
En somme, aucun débat n’était possible concernant les mesures sanitaires, et ceux qui avaient le malheur de s’aventurer dans cette avenue étaient rapidement passés de force au tribunal vindicatif de l’opinion publique fouetté par les capos médiatiques du gouvernement.
Pourtant, selon le rapport états-unien, la plupart de ces mesures étaient arbitraires, et non basées sur la science chez l’Oncle Sam.
Une commission d’enquête est nécessaire
À la lumière du rapport dévastateur du sous-comité spécial du Congrès, ne serait-ce pas le temps pour les élus québécois de demander une commission d’enquête sur le sujet, ne serait-ce que pour ne pas répéter les mêmes erreurs à l’avenir? De s’organiser pour posséder les garde-fous nécessaires afin de ne pas revivre les nombreuses exagérations, et la kyrielle de contradictions et d’incohérences qui ont eu lieu durant cette période, que manifestement, plusieurs semblent vouloir mettre sous le tapis?
L’actuelle situation économique désastreuse du Canada et du Québec est directement liée avec les mesures imposées lors de cette période. On parle de milliers de faillites, d’un endettement croissant des PME et des gouvernements, sans parler des trop nombreux problèmes familiaux, voire des drames reliés à cette ère, que ce soit des séparations, des dépressions, des chicanes de famille, des divisions inutiles, des suicides, et j’en passe.
Y a-t-il encore de l’imputabilité au Québec? Sommes-nous encore en démocratie? Est-ce que nos gouvernements travaillent encore pour le bien commun?
Mes chers élus, faites votre travail, et organisez-vous pour faire la lumière sur cette période nébuleuse de notre histoire collective, car comme le disait naguère René Levesque, « Être informé, c’est être libre ».