Des mères incapables d’avoir accès à une garderie pour leur enfant pour leur permettre de reprendre leur travail se retrouvent sans accès à une prestation COVID, en raison de certains critères.
Rosalie Létourneau de Montmagny devait reprendre le travail en mars, à titre de travailleuse sociale dans le réseau public. Le nom de son enfant se retrouve sur 50 listes d’attente, même jusque dans L’Islet pour avoir accès à une garderie. Mais à ce jour, elle n’a pas pu reprendre le travail, faute de place.
Elle a contacté le fédéral pour avoir accès à la Prestation canadienne de la relance économique (PCREPA), sachant, à titre d’exemple, que des garderies ne prenaient plus de poupons en raison de la difficulté à faire respecter les mesures sanitaires avec des bambins très jeunes. On lui avait indiqué qu’elle pourrait adresser effectivement sa demande une fois son congé de maternité terminé.
Toutefois, alors qu’elle s’apprêtait à faire la demande, elle a constaté qu’elle devait entrer le nom de la garderie où était inscrit son enfant… qui ne l’est toujours pas. « Certaines se seraient fait dire qu’elles pouvaient entrer certaines informations et que ça allait passer et elles se sont essayées, mais finalement, ils demandent un remboursement », indiquait-elle. Elle n’a donc pas accès à la mesure. « Justin Trudeau a dit qu’il n’allait laisser tomber personne… », ajoute-t-elle.
Elle a sollicité, comme d’autres, son député fédéral soit Bernard Généreux, qui a posé des questions à cet effet et attend effectivement un retour du gouvernement.
Il a partagé les inquiétudes soulevées par les mères de la circonscription qui éprouvent actuellement des difficultés à se prévaloir de la Prestation canadienne de la relance économique (PCREPA), en raison des critères exigeant que leurs enfants aient été préalablement inscrits dans un service de garde avant les récentes fermetures liées à la COVID-19.
Les parents d’enfants se qualifient seulement à la prestation de 500 $ par semaine si « son école, sa garderie, son programme de jour ou son établissement de soins est fermé ou inaccessible en raison de la COVID-19 ».
Selon M. Généreux, « c’est le système qui a failli, pas elle », a-t-il indiqué, car « ce n’est pas par faute d’avoir essayé d’inscrire sa fille préalablement en garderie entre les deux vagues que cette mère se retrouve entre deux chaises ».