Les Français parlent de week-end, mais Destination Région L’Islet préfère le terme escapade. Que ce soit le temps d’une fin de semaine ou d’un long congé férié de trois jours, la MRC de L’Islet s’impose depuis longtemps comme une destination de choix en la matière.
Située à plus ou moins une heure de route de Québec et Lévis, cette proximité joue depuis toujours à l’avantage de Région L’Islet. Avec la fin de la pandémie et l’augmentation du coût de l’essence, il serait d’ailleurs surprenant d’assister à un essoufflement de cet engouement chez cette clientèle urbaine en quête de décrochage, mais pas très loin de chez elle.
Aux petites familles qui veulent s’éviter de longues heures de route avec les enfants ou les couples à la recherche d’un endroit idyllique accessible et romantique, s’ajoutent désormais les travailleurs nomades, nom emprunté par le directeur général de Destination Région L’Islet Jean St-Pierre, pour qualifier ces télétravailleurs à l’horaire flexible qui n’ont pas besoin d’attendre une fin de semaine collée sur un jour férié pour se planifier une escapade de trois jours et plus dans l’extrême-est de la Chaudière-Appalaches. Il suffit d’un hébergement avec WiFi pour que ces vacanciers court séjour devancent ou prolongent leurs escapades en semaine.
« On les a déjà depuis un moment cette clientèle, peut-être davantage dans les Airbnb, mais aussi dans nos lieux d’hébergement traditionnels. Ils s’installent pour quelques jours dans la région, à la recherche d’un décor intéressant. Ils marient le travail le matin avec les visites en après-midi. On anticipe une vague très importante de ces touristes cet été et dans les prochaines années », poursuit le directeur général.
À voir
Que visitent-ils, ces travailleurs nomades? Le Musée maritime du Québec à L’Islet, qui avec ses visites de plus en plus numériques et interactives, est certainement un incontournable pour les plus « familles » d’entre eux. Son nouveau Parc fluvial promet aussi d’être un endroit où il fait bon flâner à l’ombre de l’imposant Ernest-Lapointe.
La Seigneurie des Aulnaies à Saint-Roch-des-Aulnaies est assurément une autre visite emblématique de ces touristes nouveau genre, peut-être davantage pour ceux en couple. Le site, unique en son genre au Québec par la présence du moulin banal et du manoir seigneurial, retrouve cet été sa roue à godets, entièrement restaurée, après plusieurs années de pause.
À Saint-Jean-Port-Joli, le tourisme créatif axé sur la rencontre entre l’artiste et la communauté, est également le genre de produit qui les interpelle. Il se vit à merveille au Vivoir, mais aussi dans les ateliers d’artistes qui jalonnent la route 132, d’est en ouest. Avec la COVID-19 qui semble n’être qu’un mauvais souvenir, on prévoit que plusieurs reprennent leurs activités d’initiation au grand public.
Plus au sud, les forêts à perte de vue continuent d’attirer les adeptes de VTT avec le restaurant Le Jasmin de Tourville comme point de ralliement. Là aussi, les circuits proposés peuvent s’adapter en demi-journée pour les plus pressés ou prendre la journée entière.
Côté festivals, celui du Bûcheux à Saint-Pamphile demeure le plus couru d’entre tous. Il est précédé quelques jours avant par la Fête des chants de marins de Saint-Jean-Port-Joli. À surveiller cet été : des navettes s’arrêteront dans les campings et les villages de la région afin de faciliter les déplacements à ces deux évènements sur tout le territoire de la Région L’Islet.