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Écoles : des postes encore à combler dans L’Islet

Photo : Unsplash.com

Le recrutement d’enseignants est difficile dans les écoles, surtout dans L’Islet-Sud. Cela amène l’équipe des ressources humaines à être plus agressive dans ses méthodes de recrutement, à mettre en place des projets-pilotes en suppléance et à élargir ses critères d’engagement.

Pour favoriser les besoins surtout au primaire, un projet-pilote en suppléance est en cours surtout dans le sud du territoire de Côte-du-Sud. Le concept est simple, un enseignant qui aurait une tâche à seulement 50 % la comblerait à 100 % avec la moitié de son temps en suppléance. Cette façon de faire est intéressante financièrement pour les professeurs.

« C’est beaucoup plus intéressant lorsque c’est directement dans le contrat. Ce ne sont pas les mêmes échelles salariales que lorsqu’on fait de la suppléance », résume Nicolas Turcotte du service des Ressources humaines au Centre de services scolaire de Côte-du-Sud. Une aide financière du Ministère permet de mettre en place le projet-pilote.

Au moment de mettre sous presse, il manquait entre autres un professeur d’anglais à l’école secondaire Bon-Pasteur à L’Islet et un en mathématique à l’école secondaire de la Rencontre à Saint-Pamphile.

Élargir les critères d’engagement est une façon de faire permise qui permet d’éviter qu’une classe soit sans professeur. Ainsi, à titre d’exemple, une personne avec un BAC en communication pourrait enseigner le français ou un ingénieur pourrait enseigner les sciences.

« On essaie de combler avec les gens qui ont les plus grandes compétences possible. Il n’en demeure pas moins que la qualification minimale qu’on s’attend c’est quelqu’un qui a un brevet d’enseignement. Mais force est de constater qu’on n’est pas en mesure d’atteindre ce niveau-là », a dit M. Turcotte.

Ce dernier ajoute toutefois que ces gens « non légalement qualifiés » sont encadrés et que les enfants ne souffrent pas de cette situation.

« L’élève est bien entouré, surtout au primaire. Toute l’équipe-école est présente », conclut M. Turcotte.