Elle a utilisé les services de l’Hôpital de Notre-Dame-de-Fatima de La Pocatière à plusieurs reprises par le passé, que ce soit pour des foulures, des cassures, ou de nombreux tests d’asthme passés enfant. La comédienne Ève Landry, originaire de Saint-Pascal, présidera le 40e anniversaire de la Fondation de l’Hôpital de Notre-Dame-de-Fatima lors d’un souper-gala prévu le 21 octobre prochain au Collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière.
Ève Landry s’est fait connaître du grand public ces dix dernières années par différents rôles défendus au sein de plusieurs téléséries québécoises, les plus connus étant Jeanne Biron dans Unité 9, et la lieutenante Mélanie Charron dans District 31. Depuis peu, elle prête ses traits à Gabrielle Laflamme, procureure de la couronne de la série À cœur battant.
« Je termine de jouer le 20 octobre, juste à temps pour le Gala honorifique », a-t-elle mentionné par le biais d’une vidéo enregistrée, désolée de ne pouvoir être présente au point de presse.
La comédienne, née à l’hôpital de La Pocatière en 1985, a ensuite plaidé pour l’importance du maintien des soins de proximité dans la région, un enjeu qui a souvent défrayé la manchette ces dernières années. Cet élément, combiné à d’autres souvenirs, semble avoir motivé l’implication de la Pascalienne pour ce 40e anniversaire.
« Trois de mes grands-parents sont décédés à l’hôpital de La Pocatière. J’étais là pour leur flatter les cheveux avant qu’ils nous quittent. C’est un lieu important, qui est à la fois lié à des souvenirs joyeux et moins heureux de ma vie », a-t-elle confié.
Nouvel échographe
La soirée prévue le 21 octobre s’articulera autour de trois éléments : le gala, qui soulignera l’apport de personnes et d’organisations qui se sont distinguées depuis 40 ans dans le devenir de la Fondation de l’Hôpital de Notre-Dame-de-Fatima; le souper-cocktail gastronomique en formule cinq services aux tables, ou banquet avec trois stations libre-service; et un encan à la criée animé par Leva Stratégie.
Les réservations se font dès maintenant auprès de Maryse Pelletier, directrice générale de la Fondation, au 418 856-7000 poste 7395.
L’objectif financier de la soirée est fixé à 50 000 $. Les sommes amassées lors de cet événement seront dédiées à l’achat d’un deuxième échographe pour l’Hôpital de Notre-Dame-de-Fatima.
Le coût d’acquisition de l’équipement est fixé à 70 000 $.
« Ce deuxième appareil va nous permettre d’optimiser les examens auprès des usagers en diminuant la liste d’attente. Dans un cas en particulier, la personne a déjà attendu 51 jours avant d’avoir accès à une échographie, alors que celle-ci devait au départ être réalisée dans un délai de 28 jours. Ce cas vécu n’est pas unique à notre hôpital », a déclaré le président de la Fondation, le Dr Gaétan Lévesque.
Ainsi, ce nouvel échographe, qui devrait faire son arrivée au courant de la prochaine année, permettra la tenue d’examens de base auprès des usagers lorsque l’autre appareil est mobilisé pour des examens plus urgents.
De plus, l’échographe peut désormais être utilisé par le technologue sans la présence du médecin, qui lui se charge ultérieurement de l’interprétation des résultats.
« On estime qu’avec ce nouvel équipement, ce sont 2000 examens supplémentaires qui pourront être faits au Kamouraska chaque année », a précisé Steeve Hudon, chef en imagerie pour le Kamouraska et le Témiscouata au CISSS du Bas-Saint-Laurent.
Trois mille échographies sont réalisées annuellement au Kamouraska. Six cents personnes sont actuellement sur la liste d’attente dans la région, ce qui n’est pas considéré « hors délai ». Outre les grossesses, l’échographe, beaucoup moins invasif, est complémentaire à la radioscopie, ou encore à l’imagerie par résonnance magnétique pour poser certains diagnostics liés aux articulations, aux organes ou au système musculosquelettique.
