Fonctionnaires en région : Kamouraska-L’Islet lève la main

Gabriel Hudon, président de la CCKL, et Nancy Dubé, directrice générale.

La Chambre de commerce Kamouraska-L’Islet déplore que les MRC qu’elle représente n’aient pas eu leur part du gâteau dans le transfert des 2000 premiers emplois de fonctionnaires vers les régions.

D’ici le 30 septembre, 2000 postes de fonctionnaires seront transférés dans les régions du Québec. 15 MRC ont été identifiées comme des endroits où il fallait transférer les emplois en premier, car elles sont plus dévitalisées. Le Kamouraska et L’Islet n’y figurent pas. La plus proche MRC s’y retrouvant est Matane, dans le Bas-Saint-Laurent.

« Nos deux MRC réunies ont un indice de vitalité économique négatif de -4,080 5. On ne trouve rien entre Bellechasse et Matane. Nous, on lève la main et on se fait voir, car on trouve que c’est une belle initiative », indique Nancy Dubé, directrice de la Chambre de commerce de Kamouraska-L’Islet (CCKL).

Par la bande, on souhaite que quelques-uns des 3000 autres postes promis qui devront être transférés d’ici 2028 le soient dans Kamouraska ou L’Islet. « Ce sont des emplois bien rémunérés, des gens qui vont dépenser ici, acheter une maison, la famille va suivre. On veut profiter aussi de l’engouement vers les régions, ajoute-t-elle. C’est une perte pour nos régions de ne pas être dans le premier plan ».

Selon la Chambre de commerce, le projet de régionalisation recèle ainsi plusieurs grands objectifs socioéconomiques visant à redynamiser les régions du Québec, entre autres, contribuer à l’occupation des territoires ainsi qu’à leur vitalité, renforcer les régions en augmentant le nombre de leurs emplois, générer des retombées économiques en région par les activités du personnel de l’administration publique et celles des membres de leur famille et développer une expertise régionale sur des enjeux locaux.

Par ces transferts en région, on souhaite ouvrir des points de service pour y travailler une journée ou deux par semaine, et le reste du temps, en télétravail. Les transferts se feront par attrition, ainsi personne ne sera « forcé » de déménager.