Internet haut débit et la téléphonie cellulaire partout. De passage à Rivière-du-Loup dans la cadre de sa tournée des régions, le premier ministre François Legault a renouvelé son engagement afin que les 400 000 résidences du Québec qui ne bénéficient toujours pas de ces services puissent être desservies d’ici la fin du mandat actuel.
Au Kamouraska, plusieurs municipalités du haut pays n’ont toujours pas accès à internet haut débit ou doivent conjuguer avec une couverture cellulaire inadéquate. Dans L’Islet, la situation doit être complètement réglée d’ici la fin de 2020 — en ce qui a trait à l’internet haut débit — suite à l’annonce l’an dernier du déploiement du réseau PureFibre de TELUS dans l’ensemble des municipalités de cette MRC.
« Nous avons des discussions avec Bell, TELUS, Vidéotron et d’autres entreprises. On sait qu’on va devoir investir des sommes importantes, mais on va respecter notre parole pour que tout le monde soit desservi par un service internet haute vitesse et cellulaire », a expliqué François Legault en point de presse.
Tous les espoirs sont donc permis au Kamouraska, où Le Placoteux rapportait en mai dernier que Vidéotron était intéressée à connecter à internet haut débit les résidences qu’ils ne le sont toujours pas dans le cadre d’un projet touchant également les MRC de Rivière-du-Loup, du Témiscouata et des Basques. Les entreprises qui ont un tel intérêt seraient donc appuyées financièrement par le gouvernement afin que le service puisse être offert au même coût qu’il l’est en zone urbaine, d’indiquer le premier ministre.
Éolien
En ce qui concerne le développement potentiel d’un parc éolien de 1200 mégawatts dans l’Est-du-Québec, annoncé plus tôt cette semaine et incluant les MRC de Montmagny, L’Islet et Kamouraska, François Legault s’est dit confiant qu’Hydro-Québec se relance dans le développement éolien. À environ 0,06 $/kWh, l’énergie éolienne se positionne avantageusement pour le futur.
Il précise toutefois que la société d’État dispose encore de surplus pour les six à sept prochaines années, mais que les projets en cours avec les états américains de New York du Massachussetts, par exemple, permettraient d’en écouler en partie. « Il faut avoir le ok d’Hydro qu’on a effacé les surplus. C’est une question de temps, mais ça regarde mieux que ça regardait aujourd’hui du côté de l’éolien », conclut-il.