Harcèlement au travail : Marie-Eve Proulx veut démontrer que la plainte est non fondée

Une plainte concernant du harcèlement psychologique au travail suit son cours au tribunal administratif du travail, plainte logée à l’endroit de la députée de Côte-du-Sud et ministre Marie-Eve Proulx.

Christian Picard, qui était directeur des bureaux de circonscription de Côte-du-Sud, a déposé deux plaintes, selon les motifs suivants : « Plainte congédiement cause maladie ou accident » et « Plainte pour harcèlement psychologique », peut-on lire sur le rôle du tribunal administratif du travail.

Il y a un an, le Journal de Québec avait présenté un dossier faisant état d’un possible climat toxique et de 14 départs en 14 mois au niveau de l’équipe de la ministre.

Jeudi matin, le bureau de Mme Proulx a indiqué au Placoteux que la ministre avait signé un engagement de confidentialité dans un processus d’enquête externe.

On estime que M. Picard était sans doute insatisfait de l’étape qui vient de se terminer, car il a voulu porter sa cause devant une instance additionnelle. En effet, le dossier se retrouve devant le tribunal administratif du travail.

« À cette étape du processus, je limiterai mes commentaires au strict minimum par respect pour les procédures du tribunal administratif et les parties impliquées. Je vais présenter ma version des faits et j’entends collaborer pleinement avec les autorités compétentes pour démontrer que cette plainte est non fondée », a réagi Marie-Eve Proulx par courriel.

La cause sera entendue le 9 avril.