Difficile de prévoir combien de paniers de Noël seront demandés cette année, mais Moisson Kamouraska s’attend à autant que l’an dernier, alors que les demandes étaient importantes.
L’an passé, on comptait encore des travailleurs qui recevaient des prestations d’urgence en raison de la COVID-19, ce qui avait fait augmenter les statistiques habituelles, mais cette année, on s’attend à des demandes marquées par l’inflation.
« On tournait autour de 420 paniers l’an passé, on s’attend à sensiblement la même chose, même si on peut avoir des surprises. Assurément qu’on aura besoin de l’appui des citoyens ; il faut vendre notre salade plus que jamais, sans mauvais jeu de mots », a dit la directrice de Moisson Kamouraska Mireille Lizotte.
En effet, il n’y a pas que la salade qui coûte plus cher ces temps-ci. « Tout est cher, et nous aussi il faut acheter des denrées », ajoute Mme Lizotte. Moisson Kamouraska entend toutefois répondre à toutes les demandes, et s’il le faut, ira piger dans ses réserves, même si ce n’est pas ce que l’organisation souhaite.
Des choix devront sans doute être faits pour continuer d’offrir des paniers variés et nutritifs. Elle rappelle toutefois que les dons de « cochonneries » sont acceptés pour Noël, dans le but d’offrir quelques douceurs entre autres aux familles. Les bonbons d’Halloween dont les enfants souhaiteraient se départir sont une bonne idée de don. Chaque panier est d’une valeur de 250 $ et plus.
Mentionnons que Moisson Kamouraska prépare les paniers de concert avec des comités un peu partout sur le territoire. Ceux-ci s’apprêtent à déposer leurs demandes finales pour une distribution la fin de semaine du 17 décembre. Cette année, tous les comités ont uniformisé leurs façons de faire, avec la demande d’une preuve de revenus et d’une preuve de résidence pour tous, dans le but de s’assurer que ceux qui ont besoin d’un panier en reçoivent un.
Au niveau financier, l’an dernier, 32 778 $ avaient été amassés en argent, des montants qui permettent d’acheter des denrées. On souhaite que les gens soient aussi généreux en cette fin 2022. Une suggestion est faite de choisir Moisson Kamouraska pour les gens qui n’auraient pas besoin de leur chèque du gouvernement comme bouclier à l’inflation. « Nous, on fait trois repas avec 1 $ », conclut-elle.