Le Camp musical de Saint-Alexandre innove et investit dans ses cuisines pour se démarquer, faciliter les locations à l’année et répondre à l’enjeu de la main-d’œuvre.
Environ 75 000 $ seront injectés à terme dans un projet bioalimentaire à différents volets. « Ça transforme notre histoire », résume Mathieu Rivest, directeur du Camp musical de Saint-Alexandre.
De l’équipement permettant la cuisine sous vide a d’abord été acheté. Non seulement cela permet de préparer 50 % des repas d’avance pour les campeurs en été, mais cela permet aussi de nourrir les locataires durant les trois autres saisons. « Ça toujours été un casse-tête l’organisation de la bouffe en dehors de l’été et on a beaucoup de locations dans l’année », précise Mathieu Rivest.
La cuisine sous vide répond ainsi à l’enjeu de la main-d’œuvre, à savoir que pour des besoins spontanés et occasionnels hors saison, il était difficile de rappeler une équipe juste pour la cuisine.
Un autre volet du projet, financé à 40 000 $ par la MRC de Kamouraska, se déploie par de la formation des employés en cuisine par le restaurant Côté Est pour développer des recettes de type cuisine de rue. Le but est de travailler en fonction des événements comme le 50edu Camp et surtout le Festival des champignons forestiers qu’il accueillera en septembre prochain. « Il y a aussi une partie pour apprendre à apprêter les produits régionaux. Le festival allume bien des affaires », dit M. Rivest.
Ce dernier explique que le Camp musical a la chance d’avoir une belle cuisine bien équipée qui ne fonctionne pas à sa juste valeur. Avec ces récentes acquisitions, on peut ainsi encore plus l’exploiter.
Finalement, le projet prévoit un développement du secteur maraîcher puisqu’un mandat a été donné à Andrée Deschênes — anciennement propriétaire du Jardin des Pèlerins — à cet effet. Un jardin sera mis en place sur une partie de terre appartenant au camp et les cuisines serviront à transformer les légumes qui y pousseront.