Les compétitions équestres intéressent de plus en plus de gens. Après deux années plus difficiles pour les événements en raison de la pandémie, l’Association équestre gymkhana Est-du-Québec continue de prendre de l’expansion.
Le gymkhana est une discipline d’équitation Western, très répandue en Amérique du Nord, dans laquelle l’agilité et la rapidité du cheval sont mises à l’épreuve. En fait, le gymkhana comporte plusieurs épreuves chronométrées qui doivent être exécutées selon un patron précis.
En juillet, Sainte-Hélène-de-Kamouraska accueillait pour la deuxième année une compétition et elle a été captée par l’équipe de télévision MAtv Bas-Saint-Laurent. Les épisodes sont diffusés ces semaines-ci.
« L’intérêt est grandissant, constate la présidente Sandra Soucy, impliquée depuis une vingtaine d’années. On réunit beaucoup de familles. Papa, maman, les enfants font les courses. On ne tient pas d’événements en bas de 90 chevaux inscrits », ajoute-t-elle.
Chaque saison, l’Est-du-Québec et le nord du Nouveau-Brunswick accueillent environ sept événements. En 2020, on a pu tenir trois compétitions et cinq en 2021, ce qui n’est pas si mal compte tenu de la situation. L’événement 2021 s’est tenu dans le respect des règles sanitaires, mais le plus grand défi a été un déluge de pluie la veille, qui a nécessité un entretien d’urgence de la piste le lendemain, retardant l’événement.
« On est une belle gang, les gens ont été patients et voulaient courser », souligne Sandra Soucy.
L’opportunité de présenter l’événement au grand public est majeure, selon elle. « On parle souvent de hockey, de soccer, de baseball… les compétitions équestres ont dû mal à se faire diffuser ».
Si les compétitions ne sont pas trop dispendieuses, excepté les frais de déplacement, les coûts sont relativement élevés pour pratique du sport. On estime à environ 8000 $ à 10 000 $ les coûts annuels surtout pour l’entretien et la santé de l’animal.
Le retour du circuit provincial est aussi attendu pour 2022.