Cinq passionnés d’agriculture écoresponsable viennent de s’établir à Saint-Germain pour y pratiquer une agriculture paysanne 12 mois par année, tout en mettant de l’avant une mission éducative et de préservation.
Les cinq membres de la coopérative de travail La Pagaille ont débuté leurs opérations à Saint-Pie en Montérégie en 2018. Ils souhaitaient s’établir en région et après plusieurs visites, ils ont fixé leur choix sur le Kamouraska, plus précisément Saint-Germain.
« Toutes les fois qu’on venait au Kamouraska, le lien avec la communauté nous parlait. Il y a aussi le lien avec le territoire. Au-delà de vendre des paniers, on veut promouvoir notre vision de l’agriculture », soulignait Camille Perron-Thivierge, membre travailleuse de la coopérative.
La mission première de La Pagaille est de participer à la sécurité alimentaire de la région en pratiquant une agriculture paysanne régénératrice, 12 mois durant, tout en promouvant un mode de vie alternatif selon une perspective écologique.
« Pour nous, l’agriculture doit servir les gens qui habitent le territoire. Ce qu’il faut, c’est parler aux gens. On veut que le monde embarque, leur donner des outils. Les gens doivent se sentir bienvenus de venir à la ferme », ajoute Camille Perron-Thivierge.
En respect de leurs convictions, ils limitent l’utilisation de combustibles fossiles en travaillant sur de petites surfaces, à la main. Les transplants et légumes sont cultivés sans pesticides ni engrais de synthèse. Leurs emballages sont sans plastiques et compostables.
Pour étirer la saison à l’année, ils fonctionnent avec des serres passives sans chauffage avec des légumes qui résistent bien au froid, entre autres.
Ils offriront ainsi à la vente des paniers de légumes, mais aussi de transplants, des plants prêts à mettre au jardin, au printemps. Cette branche de La Pagaille fait partie des actions mises de l’avant pour remplir la mission éducative qu’elle s’est donnée.