Comme vous l’apprenait Le Placoteux en primeur, trois municipalités sur sept ont décidé de se retirer du processus de fusion. Le service des communications de la Ville de La Pocatière a confirmé lundi en fin de journée par voie de communiqué que les municipalités de Rivière-Ouelle, de Saint-Denis-De La Bouteillerie et de Saint-Pacôme se sont retirées du projet.
Sainte-Anne-de-la-Pocatière, Saint-Onésime-d’Ixworth, Saint-Roch-des-Aulnaies et Ville La Pocatière sont désormais les seules qui poursuivent le projet. Ces décisions ont été prises à la suite des rencontres citoyennes tenues dans chaque municipalité dans la semaine du 17 juin.
« La première partie de l’étude en cours, factuelle, a permis une analyse quant à l’opportunité de procéder à l’érection d’une nouvelle ville, et il s’est dégagé pour les citoyens présents aux séances, et pour nos trois conseils respectifs, qu’un regroupement à sept n’était pas la meilleure option », affirment les maires des trois municipalités dissidentes, ajoutant que ces rencontres publiques leur ont aussi permis d’expliquer les immenses défis auxquels nos petites municipalités sont confrontées, « dont une augmentation constante de leurs responsabilités, tout en ayant de la difficulté à recruter du personnel d’expérience dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre. C’est pourquoi nous continuons à cheminer pour trouver d’autres solutions qui permettront de continuer à rendre les services auxquels nos citoyens ont droit », disent-ils.
Les maires ajoutent avoir apprécié la cordialité, l’ouverture et la franchise que tous ont manifestées lors de nos rencontres à sept. « Nous souhaitons la meilleure des chances aux municipalités restantes dans leur projet de regroupement à quatre. »
La Ville de La Pocatière et les municipalités de Sainte-Anne-de-la-Pocatière, de Saint-Onésime-d’Ixworth, et de Saint-Roch-des-Aulnaies ont décidé de poursuivre leurs travaux, et ce, malgré les désistements. Les élus sont convaincus que les défis et les enjeux communs sont toujours présents, et qu’il est pertinent et essentiel de finaliser l’étude de regroupement.
Pour les maires toujours impliqués, les deux premières parties complétées de ladite étude, soit le portrait des municipalités et les composantes du projet, prouvent que le regroupement demeure une excellente solution pour les municipalités de l’extrême ouest du territoire.
La direction régionale du Bas-Saint-Laurent du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation continue de soutenir la démarche, et ajustera les analyses et les calculs en vue de la consultation publique de l’automne, l’objectif étant de respecter le calendrier prévu.