Luc Pelletier, à qui on doit le labyrinthe dans un champ de maïs depuis quelques années, réalise un nouveau projet : un labyrinthe fait de boîtes de carton au Centre La Pocatière.
Luc Pelletier ne voulait pas s’en tenir à un seul projet et avait un peu de temps de libre. Il a réfléchi au type de labyrinthe qu’il pourrait faire et les boîtes de carton, accessibles et en grande quantité, se sont imposées.
Il a encore une fois fait un plan des chemins sur un fichier Excel, puis a lancé un appel à tous pour avoir des boîtes de carton, environ 13 000. L’entreprise Produits Sanitaires Unique de La Pocatière est de celle qui lui en a fourni une grande quantité, ce qui a permis de construire les bases solides des murs. D’autres entreprises et citoyen lui en ont donné, surtout des commerces du Centre La Pocatière.
« L’objectif du projet c’est que ça amène des gens ici. Les gens qui vont magasiner dans les commerces vont profiter du labyrinthe et vice-versa. » – Luc Pelletier
D’ailleurs, un partenariat sera également fait avec les commerces du centre commercial, soit une réduction pour ceux qui magasinent dans les commerces avoisinants. « L’objectif du projet c’est que ça amène des gens ici. Les gens qui vont magasiner dans les commerces vont profiter du labyrinthe et vice-versa », dit Luc Pelletier.
Le gestionnaire du Centre commercial a été très ouvert à sa proposition. « Quand je l’ai approché, je lui ai expliqué que j’avais cherché et que personne n’avait vraiment ça un labyrinthe de carton, à part un gars en Californie, et que ce n’était pas gros et à l’extérieur. Ils m’ont répondu qu’ils avaient un local à Jonquière de 28 000 pieds carrés, si ça m’intéressait », lance-t-il, en riant.
Le local en question a autrefois été occupé par la Quincaillerie Paul Martin et est situé entre le Walmart et le Dollarama. Des énigmes et des portes à travers le labyrinthe seront ajoutées. Une clientèle plus large est visée, dont les personnes âgées, qui hésitaient à affronter le labyrinthe de maïs. « Le sol, ça reste que c’est de la terre, c’est moins stable, alors que là on est sur une dalle de béton, c’est beaucoup plus ferme », résume-t-il.
Les portes seront ouvertes dans quelques jours. Le labyrinthe sera accessible selon l’achalandage. Cet été, le sixième labyrinthe dans un champ de maïs sera un tiers plus grand que celui de l’année dernière.