Le candidat conservateur dénonce le support du PM à Marie-Eve Proulx

Frédéric Poulin et Éric Duhaime, chef du Parti conservateur du Québec. Photo : Maxime Paradis.

Forcée de démissionner de son poste de ministre après la première vague de plaintes formelles, la députée de Côte-du-Sud fait face à une autre plainte de harcèlement psychologique de la part de l’une de ses ex-employées, selon Le Journal de Québec. Une situation que déplore le candidat conservateur de la circonscription, Frédéric Poulin.

«Comme cela semble être dans sa nature, elle a poursuivi ses agissements harcelants, colériques et méprisants à l’égard de son personnel. Je suis de tout cœur avec les victimes. Pour connaitre quelques personnes qui ont travaillé avec la députée, je sais à quel point un passage à son bureau peut laisser des traces psychologiques. Le pire dans tout cela, c’est que je sais que cette saga n’est pas terminée», dit le candidat.

Selon lui, ce sont plus de 21 personnes qui ont quitté le bureau de la députée dans des conditions houleuses et dont certaines ont porté plainte pour harcèlement psychologique. Frédéric Poulin s’interroge sur les raisons qui poussent le premier ministre à protéger sa députée, qui ne semble pas préoccupée, à la lumière de cette nouvelle plainte, à modifier ses comportements envers son personnel.

«Dans une société comme la nôtre, c’est inacceptable de tolérer de tels comportements. Il y a des limites à la confiance. La ministre déchue dit que la plaignante n’a pas de raisons de porter plainte. Pour ma part, je lui réponds qu’il est peut-être temps qu’elle se regarde dans un miroir et analyse son comportement. Ça ne peut pas toujours être la faute des autres, surtout lorsqu’il y a un si grand nombre de départs et de plaintes en si peu de temps. De plus, ses agissements se répercutent à l’extérieur de son bureau, notamment à l’égard de plusieurs intervenants en développement économique et politique du milieu et ceci a des impacts négatifs directs sur le développement de notre communauté».

«Est-ce que les citoyens de Côte-du-Sud veulent faire constamment la une pour ce genre de dossier concernant la députée locale? À ce jour, combien ont coûté ses déboires aux contribuables de Côte-du-Sud et combien coûteront-ils encore? Et surtout, pourquoi le premier ministre conclut des règlements s’il considère sa députée blanche comme neige? Nous sommes en droit de savoir! », conclut-il.

Source : Frédéric Poulin, candidat