Les plafonds du Centre d’hébergement D’Anjou de Saint-Pacôme avaient déjà un petit quelque chose de plus avec leurs tuiles peintes par des artistes de la région dans les chambres des résidents. Depuis peu, c’est tout un corridor qui a pris vie de belle manière par l’ajout de murales peintes, dont les Chevaliers de Colomb de l’endroit ont contribué financièrement à la réalisation.
Sandra Brochu, éducatrice spécialisée, et Meggie Francœur, technicienne en loisirs au Centre D’Anjou, étaient déjà derrière le projet des tuiles peintes dans les chambres des résidents, histoire que Le Placoteux a racontée en février dernier. L’objectif de ce projet était entre autres de diminuer l’anxiété chez les résidents par la création de repères familiers.
L’installation de murales peintes dans l’un des corridors du Centre D’Anjou poursuit en quelque sorte le même objectif, reconnaissent les deux femmes.
« Ça apaise, car les gens se sentent comme chez eux. C’est très bénéfique pour nos résidents », avoue Sandra Brochu.
L’ensemble du projet a coûté 10 000 $, dont 8000 $ ont été déboursés par le CISSS du Bas-Saint-Laurent. Les murales sont en papier peint installé de façon si précise qu’il est impossible de déceler les joints, à moins d’y faire glisser sa main.
D’un mur avec un paysage qui pourrait s’apparenter à une gigantesque vue sur le lac Témiscouata, on passe à un aquarium, avant de poser notre regard sur les portes à la sortie du corridor, qui rappellent un village de la Gaspésie.
Don indispensable
La murale, à laquelle les Chevaliers de Colomb du conseil 10 086 Saint-Pacôme/Saint-Gabriel ont contribué financièrement à hauteur de 2000 $, représente un petit café avec une terrasse en pleine nature, personnalisé au nom de Café D’Anjou. Elle ouvre la porte sur un lieu de rassemblement des résidents.
« C’est le plus gros don que nous avons fait à ce jour. Ça me permet de terminer mon mandat sur une note positive », a avoué Donald Emond, grand chevalier depuis sept ans, en poste jusqu’au 9 juin prochain.
Cette somme versée au Centre D’Anjou est le fruit de diverses activités de financement réalisées au courant de la dernière année, comme les cafés cognac, méchoui au porc, déjeuner cabane à sucre ou encore la loterie des Chevaliers de Colomb.
À lui seul, Donald Emond a vendu pas moins de 576 livrets cette année, portant le total à 750 pour les Chevaliers de Colomb du conseil 10 086 Saint-Pacôme/Saint-Gabriel.
« On a tous des proches qui ont reçu des soins au Centre D’Anjou. C’était significatif pour nous d’appuyer ce projet », ajoute Raymond Sirois.
Sandra Bochu et Meggie Francœur sont plus que reconnaissantes envers les Chevaliers de Colomb, elles qui avaient tendu sans succès plusieurs perches à d’autres organisations pour attacher les 2000 $ restants pour ce projet.
Devant les commentaires positifs des familles qui viennent visiter leurs proches, elles mijotent déjà une suite pour le Café D’Anjou. « D’autres tuiles peintes au plafond, comme des croissants, question que nos résidents se sentent dans un vrai café, ça serait vraiment bien », conclut Meggie Francœur.