Alors que la population québécoise semble ébranlée par l’hiver qui perdure, la hausse du coût de la vie, la sortie de pandémie et la guerre affectant l’Ukraine, de plus en plus de gens songent à demander de l’aide.
Pour certains, il s’agit d’un premier pas vers un soutien professionnel. Souvent, ils mélangent les spécialités, dont celle des travailleurs sociaux. La semaine du 20 au 26 mars leur est d’ailleurs consacrée.
« Je constate que le travail social est une profession encore méconnue de la population. Les travailleurs sociaux semblent être perçus trop souvent comme des persécuteurs qui retirent les enfants de leur milieu familial ou qui “placent” les aînés en résidence », résume d’entrée de jeu Isabelle Foccroulle, travailleuse sociale œuvrant au privé à Sainte-Louise dans L’Islet.
Pourtant, les travailleurs sociaux sont partout… dans les écoles, à l’hôpital, au CLSC, dans les CHSLD, les centres de réadaptation, au sein des organismes communautaires, DPJ, et plus encore. « Le regard global que pose le travailleur social sur la situation de la personne lui permet de travailler en collaboration avec la personne concernée, de l’intégrer au cœur des actions et de viser des changements et prises de pouvoir dans le but d’améliorer les conditions de vie au quotidien », résume-t-elle.
« Un TS est habileté et formé à améliorer la qualité de vie d’une personne qui vit avec des symptômes anxieux, dépressifs, troubles d’adaptation, pertes et deuil, rupture, conflits relationnels et familiaux etc. Certains actes professionnels sont réservés au titre de TS, surtout celui exclusif de procéder à l’évaluation psychosociale d’une personne dans le cadre des régimes de protection du majeur ou du mandat de protection », ajoute Mme Foccroulle.
Détresse
Comme plusieurs personnes œuvrant en santé mentale, elle constate de la détresse chez les gens présentement. La pandémie a percuté l’impression de sécurité des Québécois, a-t-elle constaté. Arrive l’espoir de la fin de pandémie, puis la guerre, avec un fond d’inflation à la hausse… plus que jamais les gens songent à demander de l’aide.
Parallèlement, elle dit remarquer que de plus en plus de travailleurs sociaux songent ou font le saut au privé, où il y aurait plus de libertés.
Pour trouver un TS, le site de l’Ordre professionnel, l’OTSTCFQ offre au public un bottin de professionnels œuvrant au privé ou la ligne info social (811-2) permet de faire une demande de soutien au réseau public.