Ce printemps, les élèves de première secondaire de l’école Chanoine-Baudet de Saint-Pascal participent à l’activité de science citoyenne J’adopte un cours d’eau, sur la rivière Kamouraska.
Accompagnés de l’Organisme de bassins versants de Kamouraska, L’Islet et Rivière-du-Loup (OBAKIR), deux groupes ont testé la qualité de l’eau de la rivière au Camp Richelieu, selon un protocole et des paramètres bien définis.
L’objectif du projet est de refaire les mêmes études, année après année, au même endroit, afin de déceler des changements dans la qualité de l’eau.
Ceci permet entre autres de vérifier si les activités autour de la rivière ont globalement un impact positif ou non sur cette dernière.
Avec des méthodes et du matériel scientifiques simples et adaptés, ce programme permet aux élèves de participer activement à la gestion de l’eau et à l’amélioration de l’état de santé d’un cours d’eau situé près de leur école.
Le projet a repris formellement cette année à l’école secondaire Chanoine-Baudet après quelque temps d’arrêt. En effet, plusieurs anciens élèves ont eu l’occasion de participer à ce programme, tout comme ceux de plusieurs autres écoles au Québec.
Pierre-Antoine Boulianne, aujourd’hui technicien en travaux pratiques à l’école, et qui accompagnait cette année les groupes, est de ceux-là.
« Je me souviens encore d’avoir fait cela au début du secondaire, il y a presque 15 ans. J’avais vraiment adoré, c’était ma première expérience de terrain en environnement. L’activité m’a inspiré pour la suite de mes études en biologie. »
Une fois analysées, les données récoltées lors de l’échantillonnage sur le terrain seront disponibles avec celles de l’ensemble des participants du Québec sur la carte interactive.
Outre les aspects scientifiques, le programme vise également à instaurer chez les élèves une attitude et des comportements responsables respectueux de l’environnement et de la société.
La Ville de Saint-Pascal est d’ailleurs partenaire et a donné accès au site du Camp Richelieu pour cette activité qui est aussi l’occasion de sensibiliser les jeunes usagers à l’utilisation responsable de cette ressource collective.
Source : OBAKIR