Les Grands amis du KRTB veulent développer encore plus le Kamouraska

Annie Lachance. Photo : Stéphanie Gendron.

L’organisme qui offre du parrainage traditionnel ou civique (entre un jeune et un adulte significatif) qui permet à des jeunes de 5 à 17 ans de vivre une relation d’amitié avec un adulte bénévole souhaite aider plus de jeunes et garnir sa banque de parrains et marraines particulièrement au Kamouraska.

Les Grands amis du KRTB, basés à Rivière-du-Loup et qui couvrent l’ensemble de la région, se préoccupent du mieux-être des jeunes qui vivent de l’isolement social ou des difficultés d’adaptation sociale.

« En fait, c’est si un enfant vit quelque chose qui nuit à son bonheur », explique la directrice Annie Lachance. Ce peut être des difficultés économiques ou un enfant qui a du mal à trouver sa place dans une famille nombreuse, par exemple.

Souvent, les parents viennent directement à l’organisme ou sont recommandés par le CISSS ou d’autres organisations. Quant aux parrains et marraines, l’organisation n’en compte que huit, dont une bientôt à La Pocatière. Pour bien servir, il faudrait en compter entre 30 ou 40.

« Les gens ignorent comment ça peut les nourrir eux-mêmes, au-delà de l’enfant. Ils font la différence dans la vie de quelqu’un d’autre et peuvent se sentir valorisés », ajoute Annie Lachance.

Plusieurs ignorent que les Grands amis du KRTB n’offrent pas que du parrainage traditionnel, mais aussi des activités de groupe, alors que se tiennent des activités comme des ateliers de smoothies ou de création ou une soirée cinéma. Cela permet de rejoindre les jeunes en attente d’un parrain ou d’une marraine, par exemple. Cet été, une ou deux activités par semaine seront organisées. Aussi il existe le parrainage d’un jour, exemple, une personne qui voudrait s’investir une ou deux fois par année, pour aller à la pêche ou assister à un spectacle.

Pour choisir les parrains et marraines, une entrevue est faite et des vérifications d’antécédents judiciaires également. « La question que je me pose tout le temps c’est : est-ce que je laisserais mon fils de huit ans avec cette personne? Ça ne ment pas », dit Mme Lachance. Si les visites se font à la résidence du parrain ou de la marraine, une visite est aussi faite de ce côté. Il arrive même que l’ensemble de la famille puisse faire les activités avec le jeune parrainé, si les intervenants et les parents jugent que c’est possible.

« Les gens pensent à tort que c’est souvent un jeune qui n’a pas de papa. Mais c’est plus que cela. Des fois, ce n’est pas de maman, ou bien sûr, les deux parents un peu dépassés par la situation. Il y aussi la nouvelle réalité des nouveaux arrivants qu’on accueille également », dit la directrice.

Une maman dont les deux garçons utilisent le service a dit apprécier le fait que ses enfants côtoient d’autres enfants, dans le parrainage de groupe, car ils ont habituellement plus de difficultés avec le côté social. « Ils se sentent acceptés comme ils sont, avec leurs qualités et leurs défauts. Avec ça, ils avancent et développent certaines passions », a-t-elle confié. Son garçon a dit aimer les Grands amis car étant plus vieux, il aime voir les plus jeunes atteindre leurs objectifs. « Ç’a m’a montré que plus tard je veux travailler dans le domaine de la santé. À 18 ans, je veux devenir bénévole pour ne pas quitter les Grands amis », a ajouté le jeune homme.

Le 20 juin prochain aura lieu l’assemblée générale annuelle des Grands amis au Vieux-Manège de Rivière-du-Loup et l’équipe recherche bien sûr des administrateurs, mais aussi des bénévoles, avec un désir d’être encore plus présente au Kamouraska. L’organisation cherche également des lieux pour offrir gratuitement des activités au Kamouraska. Les services sont gratuits.