Le projet est toujours à l’étape de l’étude de faisabilité. Néanmoins, la Municipalité de Mont-Carmel a reçu une somme de 15 000 $ de la Caisse Desjardins du Centre de Kamouraska en vue de créer sur son territoire une garderie qui fonctionnerait sous le principe d’un modèle coopératif ou d’un organisme à but non lucratif (OBNL).
Cette annonce survient à point pour la Municipalité de Mont-Carmel, moins d’une semaine après l’annonce de la mise en vente du seul service de garde en milieu familial sur son territoire, actuellement opéré par Mme Pierrette Jalbert. Précisons que celui-ci fait actuellement l’objet d’une campagne de promotion pilotée par l’entreprise Visages régionaux afin de trouver une relève désireuse de poursuivre les activités de Mme Jalbert.
En parallèle, Visages régionaux confirmait au Placoteux travailler sur une étude de faisabilité visant à créer un service de garde sous forme de coop ou d’OBNL s’inspirant des garderies et des écoles scandinaves, dont la vision est davantage axée sur le plein air et la découverte. Rappelons que la municipalité dénombre environ une cinquantaine d’enfants âgés entre 0 et 5 ans. « Lors de notre plus récente consultation publique, la pénurie de garderies à Mont-Carmel était une problématique qui revenait régulièrement chez les parents présents », indique Marie-Laurence Choinière, agente de développement de la Municipalité.
Depuis, Mont-Carmel a donc décidé de prioriser ce dossier. D’autant plus qu’un certain sentiment d’urgence se fait aujourd’hui sentir avec la date de fin annoncée du service de garde en milieu familial de Mme Jalbert. « Même si on lui trouve une relève, rien ne garantit que la garderie offrira toujours le même nombre de places par après. Et si c’était le cas, toujours est-il qu’il n’y a pas suffisamment de places disponibles à Mont-Carmel pour répondre à la demande actuelle », ajoute l’agente de développement.
Les 15 000 $ octroyés par la Caisse Desjardins du Centre de Kamouraska tombent donc à point. En fait, il offre les assises financières nécessaires à la concrétisation future du projet, même si aucun échéancier n’a encore été fixé pour le moment. « On a commencé à faire la prospection de lieux potentiels d’accueil pour cette garderie, mais beaucoup de transformations seraient nécessaires pour respecter les normes gouvernementales en la matière. Le besoin est là et il est criant, mais il y a encore beaucoup d’étapes à franchir encore avant qu’il ne se concrétise », conclut Marie-Ève Michaudville, responsable de la gestion de projet et consultation publique chez Visages régionaux.