C’est principalement à cause de la présence de deux cas de variants au Bas-Saint-Laurent que la région ne passera pas au jaune prochainement, comme la Gaspésie et la Côte-Nord. Le fait que la région n’est vaccinée qu’à 7 % a aussi son impact.
Le processus de changement de palier d’alerte est une décision gouvernementale, a rappelé le directeur de la Santé publique du Bas-Saint-Laurent Sylvain Leduc en point de presse mercredi après-midi.
« La décision de rester au palier orange est une décision que je soutiens entièrement », a dit le Dr Leduc.
« On n’a présentement pas trop de cas, c’est une bonne nouvelle. On a 45 cas actifs, mais les 45 cas actifs ont rencontré beaucoup de gens. On compte 168 personnes qui sont en isolement par la Santé publique. Aussi, il n’y a pas de variants en Gaspésie et sur la Côte-Nord, contrairement au Bas-Saint-Laurent », a-t-il ajouté.
La situation géographique entre aussi en ligne de compte. En ce moment, on constate qu’il y a une recrudescence de cas associés à la présence de variants dans la Capitale-Nationale et dans Chaudière-Appalaches, des régions voisines. Il a rappelé que l’Ontario est maintenant dans sa troisième vague en raison des variants.
Finalement, le Bas-Saint-Laurent a vacciné seulement 7 % de la population. 20 % de la population de la Côte-Nord est vaccinée, de par son statut de région plus éloignée. On vise les 20 % d’ici la mi-avril dans la région.