Des difficultés d’approvisionnement pour le vaccin Pfizer-BioNTech d’ici la fin janvier seraient à l’origine d’une incitation intensive de certains vaccinateurs à vouloir administrer du Moderna, ce qui a mis mal à l’aise des gens qui ont reçu leurs troisièmes doses récemment au Centre de vaccination de Saint-Philippe-de-Néri.
Des gens ont raconté au Placoteux s’être sentis pressés fortement de choisir le vaccin Moderna plutôt que le Pfizer, même si les deux vaccins étaient disponibles au centre de vaccination.
Dans les cas rapportés, les gens ont dû argumenter fortement avec les vaccinateurs pour recevoir le vaccin Pfizer-BioNTech.
Au CISSS du Bas-Saint-Laurent, le conseiller aux communications et responsable des relations de presse Gilles Turmel à qui ces cas ont été rapportés a mentionné que si tel était le cas, les gens n’avaient pas à se battre pour obtenir le vaccin demandé.
Selon M. Turmel, une pénurie d’approvisionnement appréhendée d’ici la fin janvier du vaccin Pfizer explique que les cliniques de vaccination souhaitent actuellement conserver ces doses pour les 30 ans et moins. « Qu’on souhaite privilégier Moderna depuis une semaine, qui est aussi un vaccin ARN messager comme Pfizer, c’est normal. Que les gens doivent s’obstiner avec les vaccinateurs, ça ne l’est pas. »
Gilles Turmel ajoute que même si on propose aux gens du Moderna, on ne refuse pas d’administrer du Pfizer. « La preuve, hier (dimanche), c’est 1400 doses de Pfizer-BioNTech qui ont été administrées au Bas-Saint-Laurent. »
