La députée de la CAQ dans Côte-du-Sud Marie-Eve Proulx n’avait toujours pas confirmé sa candidature aux élections provinciales, dans le cadre d’un événement officiel, ce qui a été fait le 17 mai dernier au pub de la microbrasserie Ras L’Bock de Saint-Jean-Port-Joli.
L’endroit était probablement symbolique pour la députée sud-côtoise, elle qui avait lancé sa campagne électorale en 2018 à quelques mètres de là, sur le quai de Saint-Jean-Port-Joli. À l’époque, Marie-Eve Proulx avait frappé fort en se présentant aux médias en compagnie de personnalités publiques bien connues de Côte-du-Sud.
Quatre ans plus tard, on remarquait d’autres visages, à l’exception de Philippe Carrières, courtier et agent d’assurances Sunlife connu à La Pocatière, toujours fidèle à la députée. Les raisons derrière la présence des autres invités — près d’une cinquantaine de personnes rassemblées — pouvaient toutefois varier.
Chez les quelques élus municipaux qui se sont déplacés, la mairesse de Kamouraska Anik Corminboeuf a confirmé son appui à la députée sortante. Le maire de Saint-Jean-Port-Joli Normand Caron a quant à lui tenu à préciser qu’il était là dans le cadre de ses fonctions d’élu. Enfin, le président de la Fraternité des travailleurs et travailleuses du préhospitalier du Québec secteur Saint-Jean-Port-Joli Stéphane Lévesque, n’était pas là non plus pour offrir son appui à la députée, mais plutôt pour rappeler l’enjeu du dossier des horaires de faction toujours pas réglé pour les paramédics qu’il représente dans L’Islet-Nord, après de multiples sorties médiatiques.
Bilan
Après un préambule dans lequel Marie-Eve Proulx a mentionné répondre à la suggestion de son comité d’action locale par la tenue de cet événement confirmant sa candidature à la prochaine élection, elle a fait l’énumération de son bilan des quatre dernières années, un mandat qu’elle a qualifié de « spécial et difficile », en raison de la pandémie. 400 000 $ à Moisson Kamouraska qui projette déménager dans un bâtiment neuf au courant de la prochaine année; 56 M$ pour la modernisation de l’usine Alstom; 6 M$ pour la rénovation annoncée de la Salle André-Gagnon; ces trois projets majeurs réalisés ou prévus à La Pocatière sont les éléments phares qui ressortent de ce bilan dans la portion Kamouraska-L’Islet de son comté.
Marie-Eve Proulx a ensuite rappelé ce qui l’avait motivé à se lancer en politique : les injustices vécues par ses concitoyens, le désir de participer à des réflexions qui vont changer Côte-du-Sud à long terme et « non pas seulement pour gagner des élections », mais aussi son souhait de ramener des gens en région, ce qui a motivé son parcours postsecondaire. Malgré tout ce qu’elle a vécu durant son mandat, ses convictions n’ont jamais été ébranlées, a-t-elle ajouté, invitant ensuite les électeurs de Côte-du-Sud à juger de ses quatre dernières années comme députée lors du prochain scrutin.