Le projet d’une menuiserie communautaire pour tout le Kamouraska, qui aurait pignon sur rue à Saint-Pascal, continue de cheminer. Une rencontre officielle est à l’agenda le 20 septembre prochain afin de visiter le site qui accueillerait le projet, mais également dans le but de constituer le comité fondateur.
Rappelons que le modèle souhaité pour cette menuiserie communautaire s’inspire des ateliers de fabrication collaboratifs, communément appelés fablabs dans la langue de Shakespeare.
Le projet se veut à la fois intergénérationnel et ancré dans une approche d’échanges entre artisans, spécialistes et membres de la communauté, en mettant à leur disposition un lieu accessible, et doté d’outils bien entretenus et sécuritaires pour la réalisation de projets personnels ou communautaires.
Depuis l’annonce du projet en juin dernier, un sondage en ligne a été publié. Une quarantaine de personnes y ont répondu jusqu’à maintenant, selon Julie Leclerc de Saint-André-de-Kamouraska, porte-parole de la démarche.
Il est d’ailleurs toujours possible d’y répondre en passant par la page Facebook Menuiserie communautaire du Kamouraska.
« On sent l’engouement depuis l’annonce du projet, le printemps dernier. On a des bailleurs de fonds d’attachés, des outils qui nous ont aussi été donnés. Les choses ont bougé », a-t-elle ajouté.
Rencontre officielle
Une rencontre officielle ouverte au grand public est maintenant prévue le 20 septembre à 19 h, au 64, route 230 ouest à Saint-Pascal. D’une durée d’un peu plus d’une heure, elle permettra d’en savoir davantage sur le projet, de visiter le site retenu, et de présenter les ressources financières disponibles pour sa réalisation.
L’invitation est lancée à tous ceux qui ont un intérêt, de près ou de loin, pour cette première phase du projet, mais également pour une éventuelle seconde phase.
« Le site que nous allons faire visiter est zoné agricole. On pourrait y greffer ultérieurement un projet de basse-cour communautaire auquel s’attacherait un économusée », a suggéré Julie Leclerc.
Cette rencontre doit se conclure par la création du comité fondateur qui se penchera sur le modèle de gestion souhaité pour concrétiser le projet. Le modèle développé par l’Atelier La Patente de Québec, composé d’un conseil d’administration auquel se greffent différents comités, sera présenté. « C’est une approche inspirante qui permet de ne pas tout faire reposer sur les épaules des administrateurs. Si on choisissait cette avenue, on pourrait aussi compter sur une forme d’accompagnement », a conclu la porte-parole.
